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Portrait
Adama KANAZOE est né le 28 décembre 1979 à Anyama en République de Côte d’Ivoire. Il est originaire du village de Bissiga dans la commune de Zitenga, province de l’Oubritenga.
Major de sa promotion au lycée Philippe Zinda KABORE de Ouagadougou avec à la clef un Baccalauréat A4 avec mention obtenu en 1998, Il intègre le département sélectif des Arts et Communication de l’université de Ouagadougou jusqu’à la maîtrise en science et technique de la communication, option communication d’entreprise.
Son leadership jeune s’affirme à l’université de Ouagadougou qu’il marquera de son empreinte par sa contribution remarquable à l’animation socioculturelle et sportive de la vie estudiantine : nuits du maracana citoyen, concerts gratuits d’artistes internationaux, soirée culturelles, bals, etc. sont autant d’actions à l’actif de celui que ses camarades étudiants appelaient affectueusement KANAZ.
Dynamique délégué de la principale cité universitaire (cité campus), il est par ailleurs doté d’un sens aigu de l’entreprenariat. Il crée sa première entreprise dès sa deuxième année d’université et emploie une dizaine d’agents commerciaux, tous étudiants.
En 2004, Adama décide d’acquérir de l’expérience en entreprise avant de se relancer dans l’auto entreprenariat. Il intègre alors les équipes de l’opérateur de téléphonie mobile Telecel Faso comme chargé de la communication et du marketing opérationnel. Se distinguant par son dynamisme et ses idées novatrices, il va rapidement gravir les échelons pour se hisser au bout de deux (02) ans au poste de chef du département marketing et communication. A ce poste, il va amorcer, grâce à son flair du business et son esprit de créativité, la remontée fulgurante de Telecel Faso avec notamment le lancement du concept marketing révolutionnaire du tarif unique et la création du sympathique personnage publicitaire TELO.
Dans le même temps, il poursuit ses études par correspondance au groupe MISA en Côte d’Ivoire et obtient un DESS en Marketing et Publicité.
Fort de ces succès, Adama est débauché par l’opérateur de téléphonie Moov au Togo, filiale du groupe Emiratie Etisalat, en 2010. Il y passe un peu plus d’une année, puis revient au pays où il devient à 31 ans Directeur Général de la filiale burkinabè du groupe espagnol IMSC, Bettymovil Burkina, partenaire technologique de la loterie nationale du Burkina (LONAB) pour les paris sportifs via mobile.
Très apprécié du groupe pour sa bonne compréhension de cette activité nouvelle sous nos cieux et pour sa capacité d’appropriation et d’optimisation du business model, son aventure espagnole prend cependant brusquement fin en 2012 suite à des conflits d’actionnariat et à la faillite déclarée du groupe IMSC à Barcelone.
Après un bref passage chez Canal+ Afrique en tant que Directeur du réabonnement dans le cadre du projet de mise en place de la filiale burkinabè du groupe français, il dirige désormais à titre privé un incubateur multisectoriel d’entreprises dans les domaines de la publicité, de la logistique et de la distribution.
Resté très proche des milieux jeunes durant sa jeune carrière nationale et internationale, il n’hésite pas à soutenir les initiatives des jeunes notamment par le parrainage, le mécénat et l’appui-conseil en entreprenariat. Il se décide à formaliser son engagement en faveur de la jeunesse de son pays en fondant en 2012 l’Association Jeunesse Au Travail (JAT). Son rêve d’étudiant d’une jeunesse socialement épanouie et financièrement indépendante le rattrape ainsi et face à la problématique du chômage des jeunes, il lance la première plateforme de diffusion gratuite d’informations sur les offres d’emplois par sms aux jeunes demandeurs, dénommé Pôle Emplois.
Du 24 au 25 janvier 2014, avec d’autres leaders de jeunesse, il initie un forum sous le thème : « Rôle et place de la jeunesse dans le Burkina post COMPAORE » De ce forum naîtront d’une part la Coalition des Associations de Jeunesse Pour la Démocratie (CAJD) et d’autre part, un parti politique dénommé Alliance des Jeunes Pour l’Indépendance et la République (AJIR).
Elu Président du Bureau Exécutif National du jeune parti progressiste, il organise son adhésion au Chef de File de l’Opposition Politique (CFOP) où il apporte une contribution remarquable par ses analyses pointues et sa force de propositions.
Il est choisi par ses pairs du CFOP comme coordonnateur de la campagne de souscription populaire pour la lutte contre le référendum, puis fait membre de la délégation du CFOP pour les négociations de Kosyam entre la majorité d’alors et l’opposition. Choisi une fois de plus par ses pairs pour livrer à la table des négociations les amendements au projet de document de cadrage desdites négociations, il se montrera intraitable.
Sa discrétion et son efficacité lui valent d’être désigné comme interface entre les organisations de la société civile (OSC) et les partis politiques de l’ex CFOP avant et pendant l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Acteur majeur de l’insurrection, il est le seul chef de parti politique présent aux côtés des OSC et du peuple insurgé le 31 octobre 2015 à l’Etat-major général des armées pour réclamer le départ effectif de l’ex président Blaise COMPAORE. Investi le 06 juin 2015 par son parti, l’AJIR, il est candidat à l’élection présidentielle du 29 novembre 2015 au Burkina Faso et porteur d’un projet de société résolument tourné vers la Paix, la Réconciliation, la Justice sociale et la relance de l’Economie grâce au bonus démographique que constitue la jeunesse et la femme burkinabè.
Source :A.J.I.R
