Gouvernement ZIDA I de la transition.

Burkina Faso : réouverture des frontières et libération du président Kafando et d’autres membres de l’exécutif

Brève

  Le président du Conseil national pour la démocratie(CND), le général de brigade Gilbert Diendéré a annoncé dans la matinée du vendredi 18 septembre 2015, la libération du président Michel Kafando et les ministres qui étaient détenus dans le camp Naba Kom du Régiment de la Sécurité Présidentielle (RSP).Il a précisé que le premier ministre Yacouba Isaac Zida est en résidence surveillée dans l’attente de sa libération éventuelle. Le CND fait savoir également que dans un esprit d’apaisement, les frontières terrestres et aériennes du Burkina sont ré ouvertes le 18 septembre à partir de 12 h. L’avion présidentiel sénégalais a été le premier à atterrir à l’aéroport international de Ouagadougou aux environs de 12h 25 suite à la réouverture. Le président Macky Sall du Sénégal qui était à bord, conduit la mission de médiation de la CEDAO pour le suivi de la transition démocratique au Burkina Faso. Le jeudi 17 septembre, le président du CND a eu un entretien avec un émissaire de l’ONU. Les mesures de libération des otages de l’ex gouvernement de transition avaient été préconisées par la communauté internationale. Le CND exprime sa disponibilité pour un dialogue avec toutes les composantes de la société burkinabè dans l’optique d’aboutir à un consensus pour asseoir les bases d’une démocratie durable issue d’élections transparentes et inclusives. Il reste donc à dégager un consensus pour la tenue effective des élections présidentielles et législatives dont les financements ont été bouclés et partiellement dépensés dans la préparation matérielle de ces élections censées se tenir le 11 Octobre 2015.

Général de brigade Gilbert Diendéré, président du CND.
Général de brigade Gilbert Diendéré, président du CND.

Le consensus est certes possible pour une participation inclusive à ces élections, car c’est le vœu général émis par la communauté internationale. Même au plan national, au sein de la classe politique, certains qui étaient hostiles à l’inclusion avaient commencé à mettre de l’eau dans leur vin en disant qu’ils n’ont pas peur d’élections inclusives et que ce serait d’ailleurs mieux ainsi pour battre démocratiquement dans les urnes ceux qui se croient populaires de façon illusoire.

   Bérenger Traoré     

Agence de Presse Labor                18 septembre 2015

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