Le Prix Nobel de médecine est attribué à l'Américain James P. Allison et au Japonais Tasuku Honjo, le 1er octobre 2018. Il récompense leurs travaux sur l'immunothérapie. Reuters

Cancer: immunothérapie et thérapie ciblée, de nouvelles cartes contre la maladie

Chaque année, une personne sur 6 qui meurt dans le monde décède à cause d’un cancer, soit près de 9 millions de décès dont une bonne partie pourrait être évités. Un cancer sur deux pourrait être évité avec une meilleure prévention, c’est la raison d’être de cette Journée mondiale contre le cancer, organisée chaque année par les Nations unies. L’occasion de faire le point sur les dernières avancées médicales.

La recherche contre le cancer a connu de nombreuses avancées ces dernières années. Trois armes principales sont utilisées pour court-circuiter la maladie: la chirurgie, pour retirer la tumeur ; la radiothérapie pour réduire une tumeur et détruire des cellules cancéreuses et enfin, la chimiothérapie qui empêche les cellules cancéreuses de se multiplier.

Ces trois méthodes sont régulièrement améliorées et on en a récemment développé deux nouvelles pour les compléter. Il y a tout d’abord la thérapie ciblée. Comme son nom l’indique, elle vise directement les cellules tumorales et uniquement elles. Elle est donc plus précise et moins nocive que la chimiothérapie. Elle n’est cependant pas applicable à tous les malades.

Le Nobel pour l’immunothérapie

Mais la grande évolution vient de l’immunothérapie. En général, les cellules cancéreuses développent un mécanisme pour éviter que le système immunitaire ne se retourne contre elles. Le but c’est donc d’identifier ce mécanisme et de le neutraliser. On laissera ensuite les défenses du patient faire le travail

En 2018, l’académie Nobel a décidé de mettre à l’honneur précisément l’immunothérapie en décernant le Nobel de médecine à deux chercheurs en immunologie, un Américain, James Allison, et un Japonais, Tasuku Honjo, « pour leur découverte du traitement du cancer par inhibition de la régulation immunitaire négative ».

C’est une approche très efficace mais là aussi tous les patients n’y répondent pas. Autre limite, ces nouveaux traitements sont avant tout disponibles dans les pays les plus développés. Ils sont beaucoup moins fréquents dans les pays à revenus faibles. Or ces derniers concentrent près de 70 % des décès liés au cancer.

Source:rfi.fr

15 Février 2019

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