Côte d'Ivoire: Konan Bédié appelle à un rassemblement de la coalition RHDP
Henri Konan Bédié, le chef du PDCI. © AFP PHOTO / SIA KAMBOU

Côte d’Ivoire: Konan Bédié appelle à un rassemblement de la coalition RHDP

Il y a trois ans à Daoukro, à quelque 200 km au nord d’Abidjan, l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié appelait son parti, le PDCI, à soutenir la candidature d’Alassane Ouattara pour la présidentielle de 2015. De fait, il renonçait de fait à présenter un candidat de son propre camp. Alors que les tensions sont fortes aujourd’hui entre les deux alliés réunis au sein de la coalition du RHDP, Henri Konan Bédié a appelé le dimanche 17 septembre 2017 à un rapprochement avec le parti présidentiel lors d’une cérémonie d’anniversaire de cet « appel de Daoukro ».

Il y a une semaine, lors du troisième congrès du RDR, le parti présidentiel, Alassane Ouattara avait insisté sur l’importance de l’alliance avec le PDCI en vue de la présidentielle de 2020. Il avait également assuré vouloir aboutir d’ici fin 2017 à un parti unifié.

Le dimanche, à l’occasion d’un discours marquant le troisième anniversaire de l’« appel de Daoukro », Henri Konan Bédié a saisi la main tendue du chef de l’Etat ivoirien : « Dans un couple ou dans une alliance, il y a toujours des hauts et des bas. C’est pourquoi nous devons tous taire nos querelles de clocher pour aller vers un seul objectif : celui de renforcer notre alliance pour assurer la paix », a-t-il lancé.

« Allons donc au parti unifié pour la survie (de la coalition) du RHDP », a ajouté Henri Konan Bédié. Dans son discours ce dernier a toutefois tenu à rappeler que l’« appel de Daoukro » avait une contrepartie : l’alternance politique en 2020.

« J’ai accepté en 2015 au prix de nombreux sacrifices de ne pas présenter de candidature au titre de mon parti, nous avons tenu parole. Notre alliance résout le problème de la gestion du pays et l’appel de Daoukro balise le problème des successions au pouvoir », souligne-t-il. « Chacun sait, a ajouté l’ex-président Bédié, qu’il est désormais impossible à une seule formation politique si puissante soit-elle, de gérer notre pays ».

Source:rfi.fr

22 septembre 2017

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