La délégation ivoirienne représentée au Conseil de sécurité de l'ONU, le 2 juin 2017. © REUTERS/Mike Segar

Côte d’Ivoire: l’élection au Conseil de sécurité de l’ONU est une «victoire»

La Côte d’Ivoire a été élue, vendredi 2 juin 2017, membre non permanent du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU). Pour la délégation ivoirienne conduite par le ministre des Affaires étrangères, Marcel Amon Tanoh, « c’est une victoire de la diplomatie ivoirienne ».

A peine atterrit-il à Abidjan, en provenance de New York, qu’il repart aussitôt au Liberia, à Monrovia. Le ministre des Affaires étrangères ivoirien, désormais auréolé comme toute la Côte d’Ivoire de cette étiquette de membre du Conseil de sécurité des Nations unies, revient sur les conditions de cette élection. « Après cette élection, j’ai pu m’adresser aux membres du Conseil et leur dire que la Côte d’Ivoire avait conscience des enjeux et des difficultés qui restaient à relever, notamment consolider l’armée qui est une armée de deux ex-belligérants, consolider la cohésion nationale, la réduction de la pauvreté. Donc je crois que la communauté internationale a voulu donner un message d’encouragement à notre pays par ce vote massif », a déclaré Marcel Amon Tanoh

Aujourd’hui, c’est la demande d’intégration du Maroc à la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest qui doit être étudiée au 51e Sommet ordinaire de la Cédéao à Monrovia au Liberia. Un sujet délicat sur lequel le ministre préfère ne pas trop se prononcer en lieu et place du chef de l’Etat. « Mais je crois que les chefs d’Etat se sont donnés les moyens d’avoir tous les éléments qui leur permettraient de décider », indique-t-il.

« C’est différent parce qu’à l’Union africaine, le débat de l’appartenance du Maroc à l’Union africaine n’en était pas un. Alors qu’il y a un débat qui est un préalable : est-ce que le Maroc appartient à la région ouest-africaine ? C’est différent », conclut-il. Une question à laquelle le roi du Maroc, Mohammed VI, ne pourra pas répondre tout de suite puisqu’il a finalement renoncé à participer à ce 51e Sommet, à cause de la présence du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu.

Source:rfi.fr

09 Juin 2017

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