"Le gouvernement du Burkina Faso en phase avec la CADHP sur le dossier Norbert ZONGO",c'est ce qu'affirme le gouvernement burkinabè de la transition.

Décision de la Cour africaine des droits de l’homme sur le dossier Norbert Zongo:la position du gouvernement burkinabè de la transition

La Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) a ordonné le vendredi 5 juin 2015 à l’Etat burkinabè de « reprendre » l’enquête sur les meurtres en 1998 du journaliste Norbert Zongo et des trois personnes qui l’accompagnaient.

Dans leurs décisions, les juges de cette Cour ordonnent à l’Etat burkinabè de verser 25 millions de francs FCFA à chacun des conjoints, 15 millions à chacun des enfants et 10 millions à chacun des mères et pères de Zongo et ses compagnons. La Cour a demandé en outre aux autorités du Burkina Faso de « lui soumettre, dans un délai de six mois un rapport sur l’état d’exécution de l’ensemble des décisions prises dans le présent arrêt ».

En attendant une notification officielle de cet arrêt, le  gouvernement burkinabè prend acte des décisions de la  CADHP. Il salue le travail de la CADHP qui lutte sans relâche contre l’impunité et pour l’avènement d’une justice  équitable pour tous les Africains.
Concernant le dossier Norbert Zongo et ses compagnons des efforts sont faits et des avancées significatives enregistrées depuis l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 survenue au Burkina Faso.
Il vous souviendra que le 14 décembre 2014, Le Président de la Transition, Président du Faso, Michel Kafando, au cours d’une conférence de presse avait affirmé que : « tous les dossiers seront rouverts, et justice sera rendue ».
Dans cette logique,  le ministre en charge de la justice  a instruit, par lettre n°2014-079/MJDHPC/CAB DU 23 décembre 2014, le Procureur général près la cour d’appel de Ouagadougou de procéder à la réouverture du dossier.  Par ailleurs, le Conseil des ministres du 04 mars 2015, a instruit le ministre en charge de la justice de prendre les mesures idoines afin qu’une suite diligente soit donnée aux affaires Thomas SANKARA, Norbert ZONGO, Boukary DABO, Flavien NEBIE, Salif NEBIE, les découvertes macabres chez François COMPAORE ainsi que les crimes et délits commis contre les personnes et les biens commis lors de l’insurrection populaire de fin octobre 2014.
Enfin, le procureur général près la cour d’appel de Ouagadougou a annoncé le 8 mars 2015 la désignation  d’un juge d’instruction dans l’affaire Norbert Zongo et le 30 mars 2015, il a requis officiellement la réouverture du dossier.
C’est donc dire que la justice burkinabè  est en phase avec la CADHP et l’adoption du Pacte national pour le renouveau de la justice à l’issue des « Etats généraux de la justice » tenus à Ouagadougou du 24 au 28 mars 2015 est une fois de plus la preuve qu’aucun dossier se sera ignoré.

 Source:sig.bf

sig

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