Plus d'un mois après le début des symptômes, le virus Zika était présent dans tous les échantillons de sperme. AFP / Philippe Desmazes

Des chercheurs découvrent la présence du virus Zika à l’intérieur de spermatozoïdes

Après de récents travaux scientifiques qui ont montré que le virus Zika pouvait rester plusieurs mois dans le sperme, des chercheurs français de l’Inserm ont mis en évidence sa présence à l’intérieur même des spermatozoïdes. Cette découverte pose la question de la prévention de la transmission sexuelle, mais aussi d’une infection possible par le biais des dons de sperme.

Pour la première fois, des scientifiques ont démontré la présence du virus Zika dans les spermatozoïdes d’un homme de 32 ans. De retour de la Guyane française, zone où sévit le virus, le trentenaire présentait des signes d’une infection : un peu de fièvre, des douleurs articulaires et une éruption cutanée.

Les chercheurs lui ont donc fait des prélèvements de sperme, de sang et d’urine. Après analyse, il s’est avéré que le virus Zika était présent dans tous les échantillons, plus d’un mois après le début des symptômes. Au-delà de cette période, le virus n’a été retrouvé que dans le sperme du jeune homme, où il est resté présent pendant plus de 130 jours, alors que le patient se portait bien.

Les chercheurs ont alors poussé leurs travaux en scrutant au plus près les spermatozoïdes du patient. Ils y ont effectivement détecté la présence du virus Zika, mais ne peuvent pas dire si la transmission du virus est possible dans ce cas de figure.

Il est cependant recommandé aux patients diagnostiqués d’avoir des rapports sexuels protégés. Reste maintenant à savoir si le virus Zika doit être recherché lors des contrôles des dons de spermatozoïdes dans les centres de fertilité.

Source:rfi.fr

Ce qu’il faut savoir sur l’épidémie du virus Zika

Soupçonné de provoquer de graves malformations congénitales et des syndromes neurologiques, le virus Zika inquiète l’Organisation mondiale de la santé. A l’origine de la transmission : le moustique de type Aedes, qui est présent dans une grande partie du monde y compris dans les régions tempérées.
La propagation exponentielle du virus en Amérique latine a conduit l’OMS à déclarer un niveau d’alerte extrêmement élevé et à convoquer un comité d’urgence le 1er février. Présente au Brésil depuis avril 2015, l’épidémie menace désormais tout le continent américain avec 3 à 4 millions de cas attendus cette année 2016.

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