Brève
Les dérives récurrentes sur les réseaux sociaux au Burkina Faso, ne resteront pas toujours impunies. En effet, la législation burkinabè qui s’applique à la presse professionnelle, a étendu ses champs d’application sur les médias sociaux. Ainsi, si les délits de presse sont dépénalisés au Burkina, en ce sens qu’un journaliste n’ira pas en prison pour des faits relevant de l’exercice de sa fonction, des sanctions pécuniaires peuvent cependant lui être infligées. A l’instar des journalistes professionnels, les activistes des réseaux sociaux (Facebook, Twitter etc…) qui commettent de la diffamation contre des citoyens et institutions, s’exposent à des poursuites judiciaires désormais au Burkina Faso. A titre d’exemple, quand une personne diffame autrui sur sa page facebook avec des écrits et images, il est passible de poursuites judiciaires de même que d’autres internautes, qui partagent ces diffamations ou les aiment (like).Les peines peuvent osciller entre 1 à 6 mois de prison avec des amendes de 50.000 à 150.000 FCFA. La différence est que les réseaux sociaux n’ayant pas de statut de presse professionnelle en ligne,les délits n’y sont pas dépénalisés pour ce qui concerne l’embastillement Nul n’étant censé ignorer la loi, à bons internautes, salut !
Oscar Félix Diakité
28 novembre 2017 Laborpresse.net