Une opération sécuritaire de la police burkinabè(Photo d'archives)

Fêtes de fin d’année 2016 au Burkina :des contrôles rigoureux des forces de sécurité contre les détenteurs d’explosifs appelés pétards.

Brève

  Les mutineries militaires de 2011 qui ont entraîné des crépitements stridents d’armes dans les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, restent gravées dans la mémoire de citoyens comme de mauvais souvenirs dont on ne souhaite plus revoir le scénario.Depuis 2012,un usage abusif d’explosifs à forte détonation est constaté à Ouagadougou lors des fêtes de fin d’année(Noël,St-Sylvestre,nouvel an ) avec des conséquences dramatiques dont des blessures et incendies.Cette situation crée aussi un climat de psychose chez de nombreuses personnes car,il s’avère quasiment difficile de distinguer ces explosions des coups d’armes automatiques comme des kalachnikovs ,des auto-mitraillettes et des grenades, dans un environnement  régional et international marqué par des attaques terroristes.Un communiqué du 21 novembre 2016, du Ministre du Commerce de l’Industrie et de l’Artisanat, précisait à l’attention des producteurs, importateurs, vendeurs et utilisateurs , l’interdiction formelle de la production, de l’importation, de la vente et de la détention des pétards pour divertissement appelés jouets explosifs.       Par conséquent,le Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure invite les acteurs ci-dessus désignés ou toute autre personne ayant des pétards en dépôt dans sa boutique ou à domicile, à bien vouloir les déposer dans les services de sécurité les plus proches. Un contrôle rigoureux sera exercé par les forces de sécurité et tout contrevenant se verra appliquer des sanctions appropriées,prévient le ministre de la sécurité.Si les forces de l’ordre réussissent à mener des contrôles rigoureux contre les marchands de pétards et à renforcer les mesures de respect des feux tricolores,cela permettra de réduire les nombreux cas d’incidents et d’accidents de fin d’année dans les agglomérations de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. D’ores et déjà, les contrôles policiers réguliers à Ouagadougou, sont en train de ramener beaucoup de citoyens au respect des feux tricolores.

    Laborpresse.net              30 novembre 2016            

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