Mise en œuvre de l’assurance maladie universelle au Burkina : le Gouvernement à pied d’œuvre pour 2018
Des participants au conseil de cabinet du 25 septembre 2017 à la Primature sur la mise en oeuvre de l'assurance maladie universelle au Burkina Faso à compter de 2018.

Mise en œuvre de l’assurance maladie universelle au Burkina : le Gouvernement à pied d’œuvre pour 2018

Reportage

Autour du Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, plusieurs ministres ont été conviés, au cours d’un conseil de cabinet, à examiner les résultats de l’étude actuarielle et complémentaires sur le Régime d’assurance maladie universelle (RAMU), le lundi 25 septembre 2017.

Le Gouvernement burkinabè fait de la mise en œuvre de l’assurance maladie universelle son cheval de bataille. En principe, d’ici à février 2018, le Régime d’assurance maladie universelle (RAMU) devrait être opérationnel au Burkina Faso, conformément aux termes de la loi 060-2015/CNT du 5 septembre 2015. 
Le Gouvernement est à pied d’œuvre en vue de respecter ce délai.

« Nous nous affairons pour qu’à l’échéance fixée par la loi, nous ayons pu faire le maximum. C’est dossier dans lequel nous ne pouvons pas aller de manière aventurière par ce qu’une fois lancée, l’assurance maladie universelle ne doit plus s’arrêter. Il nous faut donc réunir tous les prérequis nécessaires »
, a affirmé le ministre de la Fonction publique, du Travail et la Protection social, Clément Pengdwendé SAWADAOGO, à la fin de la concertation.

Puis, il a ajouté que le projet est en bonne voie car une étude de faisabilité a déjà été diligentée pour fixer les différents paramètres du RAMU. 
En outre, le ministre a précisé que l’opérationnalisation va non seulement nécessiter la création de la caisse d’assurance maladie mais aussi la mise en place de ses instruments d’actions.

A son avis, le Gouvernement entend impliquer tous les acteurs à savoir « ceux qui devraient apporter des cotisations, ceux qui devraient intervenir à un niveau technique, ou à titre d’organisation représentative comme les mutuelles sociales, les employés et les syndicats », dans le souci d’instituer un système qui repose sur la solidarité nationale et le principe de la responsabilité partagée.
Il a soutenu qu’avec les études de faisabilité, l’essentiel a déjà été fait en ce sens que c’est cette étape qui nécessitait le plus de temps.

Du reste, il a insisté sur le fait qu’aujourd’hui « nous pouvons dire avec quel niveau de cotisation des employeurs et employés des secteurs formels ou informels ou en milieu paysan, on peut obtenir quel panier de soi ».
En conclusion, il a mentionné qu’il reste plus qu’à prendre et à orienter la décision politique pour la mise en marche du RAMU.

DCI/PM

30 septembre 2017

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