Monseigneur Jean-Marie Untaani Compaoré,Archevêque émérite de Ouagadougou prêche l'amour du prochain,la fraternité,la solidarité entre les citoyens.(Photo d'archives)

Ouagadougou : l’homélie citoyenne de l’archevêque émérite Jean –Marie Untani Compaoré

Commentaire

La Communauté Chrétienne de Base (CCB) Saint Antoine de Padoue qui relève de la paroisse Notre Dame des Apôtres de la Patte d’Oie à Ouagadougou, a célébré sa fête patronale le 13 Juin 2017.La messe dite dans la soirée dans la chapelle de la CCB au quartier Song-Naba, secteur 25,  avait pour célébrant principal l’archevêque émérite de Ouagadougou, monseigneur Jean-Marie Untani Compaoré, admis à la retraite. Dans son homélie, il a exhorté les fidèles catholiques de la CCB et à travers eux, l’ensemble des populations du Burkina, à cultiver davantage l’amour du prochain.

Monseigneur a fait savoir que la solidarité ne doit pas se limiter aux cérémonies de mariage, de baptême mais qu’il  convient surtout de la magnifier lors des événements douloureux (maladie, décès).Dieu ayant crée l’homme pour qu’il transforme positivement la nature, l’archevêque émérite invite les citoyens à travailler pour assainir leur cadre de vie par la salubrité, l’entretien des caniveaux et des voies dans les quartiers. Il a regretté que les travaux d’intérêts communs qui se pratiquaient par le passé dans le pays, soient abandonnés par les citoyens de nos jours. Pour lui, les citoyens ne doivent pas attendre tout de la mairie et de l’Etat. Pendant que la pluie fait des inondations dans des concessions, les citoyens devraient pouvoir fournir des efforts pour colmater des brèches au lieu d’attendre 10 à 20 ans pour espérer que la mairie viendra effectuer les travaux nécessaires. L’archevêque a fait ainsi une homélie citoyenne dont l’application devrait permettre aux populations de mieux vivre dans la fraternité et la solidarité.

Cependant, Laborpresse.net pense que les autorités (mairies, gouvernement) devraient aussi jouer convenablement et avec célérité, leur rôle dans des investissements sociaux pour le développement. Elles ne doivent pas passer le temps dans des conflits politiciens nauséabonds et à investir des milliards inutilement dans des reprises d’élections municipales pour  des raisons  de conflits d’intérêts partisans au détriment de l’intérêt général des populations.

A la fin de la messe, le Curé de la paroisse de la Patte d’Oie,  l’abbé Isidore Zongo a adressé des compliments humoristiques à l’archevêque qui est visiblement âgé de plus de 77 ans en le qualifiant de jeune car, malgré son âge, il lit sans verres correcteurs pendant que lui, plus jeune, est obligé de porter des lunettes pour mieux lire. La foule des fidèles a éclaté de rires. Le poids de l’âge se ressent essentiellement au niveau des jambes pour l’archevêque, qui marche un peu difficilement et lentement. Par contre, sa voix, ses yeux et oreilles connaissent une certaine jeunesse. C’est pourquoi le curé a souhaité que Dieu continue de le garder jeune pour toujours servir et guider l’église famille.

Jean KY

Laborpresse.net                      16 Juin 2017

 

Image illustrative de l'article Antoine de Padoue

Saint Antoine de Padoue avec l’enfant Jésus

par le Guerchin, 1656, collection particulière.

 

Antoine de Padoue

Fernando Martins de Bulhões connu comme saint Antoine de Padoue ou saint Antoine de Lisbonne, né en 1195 à Lisbonne et mort le 13 juin1231 près de Padoue (Italie) est un prêtre franciscain, maître de doctrine spirituelle, prédicateur de renom et thaumaturge, qui fut canonisé en 1232, moins d’un an après sa mort, et déclaré docteur de l’Église en 1946. Liturgiquement, il est commémoré le 13 juin.

Canonisation et culte

Antoine est canonisé dès le 30 mai 1232 par le pape Grégoire IX, en raison d’une quarantaine de guérisons. Les foules viennent nombreuses. Aujourd’hui encore, elles se pressent dans la basilique de Padoue, en Italie.

Le culte du saint se répand surtout aux xve et xvie siècles. Il devient le saint national du Portugal, dont les explorateurs le feront connaître au monde entier ; au début du xviiie siècle, au Congo, le mouvement antonianiste lancé par Kimpa Vita fait de lui un « second dieu ». Il est ainsi le patron des marins, des naufragés et des prisonniers (voir sa fiche pour le reste). Également vénéré en Italie, son culte (dulie) sera ensuite propagé en France par l’immigration italienne après la Première Guerre mondiale.

À partir du xviie siècle, il est également invoqué pour retrouver les objets perdus, puis pour recouvrer la santé et, enfin, pour exaucer un vœu. L’idée d’invoquer saint Antoine pour retrouver les objets perdus vient du fait qu’un voleur (qui deviendra un pieux novice) lui aurait dérobé ses commentaires sur les Psaumes et se serait ensuite senti obligé de les lui rendre.

Les récits le concernant contiennent de nombreux épisodes surnaturels, comme sa faculté de bilocation, celle de se faire entendre et comprendre des poissons, ou l’épisode selon lequel il aurait une nuit tenu l’Enfant Jésus dans ses bras.

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