Des militaires français en mission de sécurité en Afrique.

Panique générale à Ouagadougou pour des risques d’affrontements militaires entre putschistes et loyalistes.

Commentaire

  Un climat de panique générale prévaut à Ouagadougou,la capitale du Burkina Faso où des colonnes de chars blindés ont convergé dans la nuit du lundi 21 septembre 2015 en provenance de plusieurs régions militaires du pays. Ce mouvement armé vise à désarmer pacifiquement ou de force le Régiment de la Sécurité Présidentielle(RSP) qui a perpétré un coup d’Etat le 17 septembre en renversant le gouvernement de transition alors que les élections présidentielles et législatives initialement prévues le 11 Octobre 2015 ,devraient parachever cette transition le 17 novembre 2015 avec un pouvoir issu des urnes. Dans la soirée du 21 septembre 2015,le chef de la junte militaire, le général de brigade Gilbert Diendéré, président du Conseil National pour la Démocratie(CND) a fait une déclaration télévisée pour signifier qu’il s’engageait à remettre le pouvoir aux civils après l’accord définitif de la CEDEAO qui sera examiné le mardi 22 septembre 2015 au Nigéria par les Chefs d’Etat de cette Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO).Il avait promis de libérer le premier ministre Yacouba Isaac Zida en guise d’apaisement et pour éviter un chaos par des risques de guerre civile. Le premier ministre a été effectivement libéré très tôt dans la matinée du 22 septembre 2015 et le président de la transition Michel Kafando a quitté le palais présidentiel pour la résidence sécurisée de l’ambassadeur de France dont le président François Hollande demande aux putschistes de remettre le pouvoir aux autorités légitimes de la transition sous peine de sanctions. Dans la nuit du 21 septembre, un avion survolait Ouagadougou à haute altitude pendant près d’une heure. D’aucuns se demandaient s’il s’agissait d’un des avions rafales de la base militaire française basée au Niger dans le cadre de la lutte anti-terroriste dans le sahel. Les soldats loyalistes qui ont convergé vers Ouagadougou dont certains convois se tiennent aux entrées de la ville, donnent un ultimatum aux militaires du RSP de déposer les armes et de se rendre sous protection au camp Sangoulé Lamizana d’ici 10 h T.U .Passé ce délai, ils menaceraient de lancer l’assaut contre le camp du RSP qui, jusqu’à présent n’a pas exprimé une position claire relativement à son désarmement. Les USA demandent à leurs ressortissants de quitter le Burkina. Des pourparlers ont lieu entre le commandement général des armées burkinabè et le RSP sous l’égide de personnalités coutumières et civiles du Burkina Faso dans l’optique d’une ultime chance de compromis pour une sortie honorable de crise. Les populations de Ouagadougou ont déserté les rues depuis le 21 septembre dans la soirée et c’est un calme angoissant qui prévaut dans la ville. Espérons que les uns et les autres comprendront que le recul pour un compromis n’est pas une félonie mais plutôt un acte de noblesse et de grandeur d’esprit. Car, il sera impossible de désarmer le RSP par la force avec des chars et lance -roquettes sans hécatombe sur des populations civiles innocentes. L’armada des convois loyalistes est en provenance  des camps militaires de Bobo –Dioulasso, Dédougou, Ouahigouya, Kaya, Fada-Ngourma et était ovationné sur les chemins par des populations qui veulent en finir avec  la division de l’armée burkinabè.

  Bérenger Traoré

Agence de Presse Labor                  22 septembre 2015

www.laborpresse.net
www.laborpresse.net

Annonce

E.P.F.E.P DON BOSCO

 

 

L’Ecole Privée de Formation des Enseignants du Primaire (E.P.F.E.P-DON-BOSCO) informe les titulaires du BEPC et autre diplômé reconnu équivalent que les inscriptions sont ouvertes au titre de l’année scolaire 2015/2016.

Un test de recrutement est organisé dans les épreuves suivantes : français (étude de texte), lecture, épreuves sportives. Les frais de scolarité s’élèvent à 360.000 FCFA pour les 2 années de formation à l’issue desquelles, un examen est organisé pour l’obtention du diplôme de C.E.A.P  d’Etat.

Un cadre idéal pour la formation avec 2 écoles primaires d’application au sein de l’E.P.F.E.P DON-BOSCO.

-des cours d’informatique, d’instruction civique en fonction des modules enseignés.

-un programme spécial de suivi des élèves-maîtres pour le test d’intégration dans la fonction publique.

L’E.P.F.E.P DON-BOSCO est légalement reconnue par l’agrément N°00802/MENA/SG/DEB-P avec l’autorisation d’ouverture N°01221/MENA/CAB/C.T.

Dossiers à fournir

-une demande manuscrite timbrée à 200 F adressée au directeur général de l’E.P.F.E.P-DON BOSCO.

-une copie légalisée de la carte nationale d’identité burkinabè(CNIB).

-deux copies légalisées du diplôme du BEPC et de tout autre diplôme reconnu équivalent.

-deux extraits d’acte de naissance ou du jugement supplétif d’acte de naissance.

-deux photos d’identité récentes.

-des frais d’inscription de dix mille (10.000) FCFA.

Les dossiers d’inscription sont reçus tous les jours de 7h à 12 h30 et de 15h à 18h au secrétariat de l’école.

A  l’E.P.F.E.P-DON-BOSCO, c’est une formation solide théorique et pratique pour des enseignants du primaire compétents et consciencieux. L’E.P.F.E.P-DON-BOSCO est située au quartier Cissin de Ouagadougou, côté- ouest du marché Paglayiri, avant le canal du Mogho Naba dans les locaux de l’ex-école Trikouni en remplacement de l’E.P.F.E.P –Wélé qui y siégeait précédemment.    

 

DON BSCO portail

Des salles de classe confortables pour les élèves-maîtres de l'EFEP-DON -BOSCO de Ouagadougou.
Des salles de classe confortables pour les élèves-maîtres de l’EPFEP-DON -BOSCO de Ouagadougou.

Des élèves de l'E.P.F.E.P DON-BOSCO en fin de formation lors du retrait en juillet 2015 de leurs certificats d'aptitude professionnelle comme enseignants du primaire.

Des élèves de l’E.P.F.E.P DON-BOSCO en fin de formation lors du retrait en juillet 2015 de leurs certificats d’aptitude professionnelle comme enseignants du primaire.

Des salles de  classes de l'E.P.F.E.P-DON-BOSCO .
Des salles de classes de l’E.P.F.E.P-DON-BOSCO .

         CONTACTS /tél :

          70 07 71 18 /  70 23 06 04 / 78 35 27 41/

                      76 68 91 60/ 79 09 68 87

Share This:

Check Also

Ville de Banfora : le Président du Faso le capitaine Ibrahim Traoré annonce une guerre de haute intensité contre les terroristes et leurs complices

 Commentaire Le chef de l’Etat burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré séjourne durant la dernière semaine …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Image CAPTCHA

*

× Comment puis-je vous aider ?