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DECLARATION
La campagne pour la présidentielle et les législatives couplées prend fin ce vendredi 27 novembre 2015 à 24 heures. Dans l’histoire socio-politique du Burkina Faso, jamais des élections n’ont autant mobilisé l’ensemble des acteurs politiques.
Si l’opinion se réjouit de l’intérêt manifeste des burkinabè pour ces élections, on se doit d’y reconnaître le rôle indéniable joué par les médias.
En cette veille de la clôture de la campagne, le CSC, partenaire institutionnel des médias, salue une fois de plus le travail titanesque abattu par les journalistes depuis le début du processus électoral, et plus particulièrement pendant ces trois semaines de campagne.
Le CSC réitère ses félicitations aux professionnels des médias pour leur sens de responsabilité dans la collecte et le traitement de l’information électorale qui a permis d’asseoir une communication apaisée.
Les efforts consentis par les journalistes pour se mouvoir vers le haut afin de mieux éclairer le choix des citoyens, dans des conditions que le CSC sait difficiles, est à mettre en partie au compte de la bonne compréhension des enjeux de ces élections.
Chers confrères et chères consœurs,
Vous me permettrez de rappeler ici certaines dispositions qui doivent nous permettre de conclure ces élections dans la paix et la sérénité.
A compter de ce vendredi 27 novembre 2015 à 24 heures, les médias doivent s’abstenir de publier des articles ou de réaliser des émissions sur la campagne. Le CSC rappelle que seule la CENI est habilitée à publier les résultats et que les chiffres qui peuvent être publiés ou commentés sont ceux émanant de la CENI ou de ses démembrements.
Se référant à l’esprit du Pacte de bonne conduite signé par l’ensemble des acteurs, la presse y compris, le CSC exhorte les promoteurs de médias audiovisuels ayant des émissions de débat ou de libre antenne, à plus de vigilance dans la modération des interventions afin d’éviter toute propagande politique.
Enfin, le CSC attire l’attention de tous les médias nationaux et internationaux, sur la nécessité de respecter leurs obligations légales et conventionnelles. Il en appelle une fois de plus à la responsabilité sociale des médias pour un aboutissement heureux du processus électoral.
Bon scrutin, et que Dieu bénisse le Burkina Faso !
Ouagadougou le 27 novembre 2015
Pour le Conseil supérieur de la communication,
La Présidente
Nathalie SOME
Chevalier de l’Ordre du Mérite Burkinabè
