Transport en commun à Ouagadougou
A partir de 2018, la ville de Ouagadougou ambitionne de faire du réseau de transport en commun le mode de transport le plus pratique et ce, pour des raisons de sécurité, de santé et de disponibilité, grâce à l’acquisition de nouveaux bus. Photo de famille de la délégation parisienne avec le Chef du gouvernement burkinabè pour le renforcement du transport en commun à Ouagadougou.

Transport en commun à Ouagadougou :ambitions et projets novateurs à compter de 2018

La salle d’audience de la Primature a accueilli la rencontre entre le Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, et le Directeur de la Régie autonome de transport parisien international (RATP), Thibault de LAMBERT, accompagné par le maire central de Ouagadougou, Armand Pierre BEOUINDE, le lundi 18 décembre 2017. Au menu des échanges : les résultats d’une étude relative à la densification du réseau de transport en commun de la capitale politique du Burkina Faso.

A partir de 2018, la ville de Ouagadougou ambitionne de faire du réseau de transport en commun le mode de transport le plus pratique et ce, pour des raisons de sécurité, de santé et de disponibilité, grâce à l’acquisition de nouveaux bus. 
Pour ce faire, il y a de cela deux mois, la commune de Ouagadougou a diligenté une étude allant dans ce sens.

Les résultats de ce projet ont été présentés au Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, le lundi 18 décembre 2017, par le Directeur général de la Régie autonome de transport parisien international (RATP), Thibault de LAMBERT et le maire central de Ouagadougou, Armand Pierre BEOUINDE.

Selon le maire BEOUINDE, le financement de ce projet comprend plusieurs phases dont la première est estimée à 50 milliards de F CFA et la phase globale s’étend jusqu’en 2025 avec un investissement de 150 milliards de F CFA.
A l’entendre, c’est à la suite de cette étape qu’il sera procédé à la construction d’un tramway dans la capitale politique, à l’horizon 2025.

Epaulé dans ce projet par la Régie autonome de transport parisien international (RATP) dont le Directeur général, Thibault de LAMBERT, a soutenu que sa structure va, en plus de l’accompagnement de la Société de transport en commun de Ouagadougou (SOTRACO), réaliser des études complémentaires pour définir de manière très fine, le réseau urbain de la ville à l’horizon 2018-2020.
Il a par ailleurs indiqué que la commune de Ouagadougou ambitionne d’acquérir, dans un premier temps, 200 bus.

« Il va falloir positionner ces bus pour que toute la population puisse en profiter avec des fréquences de 15 mins, avec des systèmes d’information voyageurs et billettique. Nous n’allons pas investir et devenir un futur opérateur de la ville de Ouagadougou. On laissera aux Ouagalais la pleine gestion de leur entreprise », a-t-il expliqué.
Un échantillon des nouveaux bus a pris part à la parade civilo-militaire du 11-Décembre 2017 à Gaoua.

DCI/PM

31 décembre 2017

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