Commentaire
Malgré le financement de la Banque Mondiale, 3 ans après , le résultats des investissements escomptés pour l’auto-route Abidjan-Ouaga tardent à se concrétiser du côté burkinabè.
En effet,la Banque Mondiale a accordé le 12 janvier 2017,un prêt de 20 millions de dollars au Burkina Faso pour le renforcement de ses échanges commerciaux avec la Côte d’Ivoire.Il s’agit d’un financement qui s’inscrit dans le cadre du Projet de modernisation du secteur des transports et de facilitation du commerce (PAMOSET).L’objectif est d’améliorer l’efficacité et la sécurité des services routiers de transport sur le tronçon burkinabè qui mène à la Côte d’Ivoire.Cela devrait permettre d’influer sur la baisse des coûts des transports et par ricochet,d’avoir un effet induit sur la compétitivité des prix des produits importés. «Le développement du Burkina Faso dépend de son adhésion aux initiatives d’intégration régionale, visant à promouvoir la compétitivité au sein d’un même espace communautaire, à surmonter les obstacles au commerce, à réduire les coûts du transport et de l’énergie», dixit monsieur Cheick Kanté, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso.Le financement est -il insuffisant? La question mérite d’être posée surtout quand il ressort que le Burkina envisage un appui de la république populaire de Chine pour la concrétisation du tronçon burkinaè de l’auto-route.
Laborpresse.net 14 Mai 2020