Le prix de vente du sucre SN SOSUCO à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso est de 800 francs CFA pour le paquet de 1 kilogramme et 650 francs CFA pour le sucre en poudre de 1kilogramme.

Burkina Faso : face à la surenchère des prix, le gouvernement crée des points de vente du sucre SOSUCO à prix homologués

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La quasi-totalité des marchands du Burkina Faso semble avoir des réflexes incorrigibles d’inflation des prix des produits de grande consommation. Malgré les contrôles et sanctions du ministère du commerce, la pratique de la fraude et de la surenchère persiste chez des commerçants. Le gouvernement a mis en place en mars 2025 un mécanisme de vente du sucre national dans des points de vente à des prix homologués.



Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat Serge Gnaniodem PODA a procédé le lundi 10 mars 2025 au lancement de la vente du sucre SN SOSUCO.

Le prix de vente du sucre SN SOSUCO à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso est de 800 francs CFA pour le paquet de 1 kilogramme et 650 francs CFA pour le sucre en poudre de 1kilogramme.

Tout acheteur n’a droit qu’à 10kg de sucre soit 5 paquets du sucre en carreaux et 5kg du sucre en granulés, précise la Direction de la communication du ministère du commerce. L’achat se fait sur présentation de la pièce d’identité.

Sucre SOSUCO en poudre

Trois (03) sites ont été retenus pour la commercialisation du sucre à savoir :

– le Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) ;

– L’EX UREBA plus précisément à la Direction Générale du Développement Industriel (DGDI) ;

– La Maison de l’Entreprise du Burkina Faso (MEBF).

Ces ventes vont s’étendre sur les 13 régions du Burkina Faso selon le ministère du commerce. Dans les régions le prix du sucre sera majoré d’au moins 25 francs CFA tenant compte du coût de la manutention et du transport.

Un rappel historique n’est pas superfétatoire. Sous la révolution avec le président Thomas Sankara, un centre commercial étatique avait été crée en l’occurrence FASO YAAR. Les produits de grande consommation y étaient vendus à prix modérés. Avec le retour au libéralisme total, ces supermarchés d’Etat ont été supprimés.

De nos jours, avec la course effrénée et frénétique à l’enrichissement outrancier des marchands, il appartient au gouvernement d’instaurer de nouveau ces boutiques témoins pour contrer la boulimie des commerçants et protéger le pouvoir d’achat des populations.



Oscar Félix Diakité

Laborpresse.net        Mercredi    12   mars 2025



 

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