Commentaire
Le Burkina Faso dispose désormais d’une usine de traitement des résidus miniers. Son inauguration a eu lieu le 23 janvier 2024 à Ouagadougou.
Le fameux procès à rebondissements du charbon fin qui a défrayé la chronique au Burkina Faso de 2021 à nos jours, a révélé à l’opinion publique l’importance de ce résidu minier. Les soupçons d’un trafic masqué d’importants minerais d’or qui seraient liés au charbon fin en exportation , étaient assimilables à une fraude à l’or.
Le gouvernement de transition qui s’est résolu à concrétiser avec célérité en 2024 le projet d’usine de traitement de résidus miniers qui était en hibernation au Burkina Faso, une dizaine d’années durant, offre au pays une infrastructure économique d’importance.
Après avoir procédé à l’inauguration officielle de l’usine, le président du Faso le capitaine Ibrahim Traoré s’est exprimé en ces termes : « Le Burkina est le deuxième pays en Afrique à développer cette technologie ; c’est une technologie qui ne s’importe pas. C’est une évolution positive du contexte de souveraineté et donc de prise en main de nos ressources »
Dénommée Golden Hand SA, l’usine de traitement des résidus miniers se situe dans la zone industrielle de Kossodo.
Le matériel de cette usine est entièrement conçu par des artisans burkinabè, a précisé le Président directeur général (PDG) de Golden Hand SA, Joachim Marie Emmanuel Tapsoba.

Le président du Faso, rapporte la Direction de la communication de la Présidence du Faso, a invité les pays voisins d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale à « maintenant migrer vers le Burkina Faso avec les résidus miniers parce que nous avons la technologie pour les traiter ».

Il a réaffirmé sa confiance et son soutien aux ingénieurs et encouragé le secteur privé à investir au Burkina Faso.
Bérenger Traoré
Laborpresse.net Samedi 27 Janvier 2024
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