Vue partielle des parlementaires de la transition burkinabè lors du discours du Premier ministre Kyelem sur la situation de la nation le 30 mai 2023.

Burkina Faso : les députés auraient dû dénoncer nommément les cas de tentatives de corruption liées à la loi sur la promotion immobilière

Confidentiel

Le vote  le 20 juin 2023 de la loi portant promotion immobilière  au Burkina Faso, a suscité une révélation de tentatives de corruption exercées sur des députés.

« Les pressions, les interpellations, les propositions alléchantes et indécentes, n’ont nullement entamé votre patriotisme, votre intégrité, votre engagement, votre sens élevé de l’intérêt de la nation ». C’est le message que le président de l’Assemblée Législative de Transition (ALT) Ousmane  BOUGMA a adressé à ses collègues députés le 20 juin 2023, jour du vote de la nouvelle loi portant promotion immobilière au Burkina Faso . La question que suscite une telle déclaration serait de savoir ceux qui pourraient être à la base de ces pressions et propositions alléchantes et indécentes. Cela suppose des tentatives de chantages et de corruptions. Vraisemblablement , ce sont des personnes qui ont des intérêts dans le domaine foncier et de la promotion immobilière .Il aurait été judicieux que les députés qui ont subi ces pressions,  puissent  réunir des preuves irréfutables(audios, images etc. ) de ces corrupteurs pour qu’ils répondent de leurs actes devant la justice. Des travaux publics sont mal exécutés à cause des pots de vin sources de l’impunité. Il faudrait des sanctions exemplaires contre tous ceux qui se croient tout permis en érigeant la corruption comme la règle au mépris de toute action de probité et de qualité. La ploutocratie et la folie du pouvoir ont perverti beaucoup de personnes de nos jours qui se prennent pour des dieux. Tant qu’il n’y aura pas de sanctions emblématiques dissuasives, cette gangrène continuera d’être la cause des mauvaises prestations de services dans les secteurs publics et privés au Burkina Faso. L’opinion publique désapprouve l’attitude de l’accaparement exagéré des terres par des sociétés immobilières qui risquaient de vendre toutes les terres du Burkina à la longue. Sur cette question , les promoteurs immobiliers trouveront difficilement des adeptes pour les soutenir dans ces dérives. Par conséquent, les députés ont bien fait de recadrer le tir de la gestion foncière au Burkina Faso dans l’intérêt général des populations et non dans celui clanique des marchands boulimiques des parcelles.

Laborpresse.net     Samedi   24 juin  2023 

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