« la justice à fait du bon boulot par rapport aux indicateurs des années précédentes », a constaté le Président Roch Marc Christian KABORE, avant de prévenir que « ce n’est pas parce qu’on a fait du bon boulot que c’est suffisant ».

Conseil supérieur de la Magistrature : les indicateurs de performance de la justice burkinabè au menu d’une session ordinaire

La salle polyvalente de la Présidence du Faso a abrité le lundi 4 décembre 2017, une session ordinaire du Conseil supérieur de la Magistrature. Garant de l’indépendance de la justice, le Président du Faso a présidé les travaux de cette session qui a permis d’examiner les indicateurs de performance de la justice burkinabè et ses relations avec les autres institutions de la République.

Les travaux du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) avec le Président du Faso, ont touché le 4 décembre 2017, la question des indicateurs de performance de la justice burkinabè. Il s’est agi d’examiner l’évolution de l’accessibilité de la justice par les citoyens et le traitement des dossiers en justice. Malgré les difficultés liées au manque d’infrastructures et de moyens logistiques, « la justice à fait du bon boulot par rapport aux indicateurs des années précédentes », a constaté le Président Roch Marc Christian KABORE, avant de prévenir que « ce n’est pas parce qu’on a fait du bon boulot que c’est suffisant ». La rencontre a également mis en débat les relations de travail entre le Conseil supérieur de la Magistrature et les autres institutions de la République, notamment le gouvernement et l’Assemblée nationale. Ces relations doivent être fluides et permettre au Conseil supérieur de la Magistrature d’apporter sa contribution aux textes pris à l’Assemblée nationale en lien avec l’indépendance de la justice. Elles doivent aussi permettre au CSM d’examiner avec le gouvernement entres autres, les questions liées à la formation des magistrats. Ces questions seront examinées plus en détail, a indiqué le Président du Faso, à la faveur d’une session extraordinaire le 12 janvier 2018. Quant à la présidente du CSM, Madame Thérèse TRAORE/SANOU, elle constate une évolution de la saisine de la justice par les justiciables, ce qui joue sur le volume de travail des magistrats.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

1 7 décembre 2017

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