Une opération sécuritaire de la police burkinabè(Photo d'archives)

Fin de cavale pour des braqueurs de Pissy, Patte d’Oie, Kouritenga et environs à Ouagadougou

Le commissaire de Police de l’arrondissement de Bogodogo Pakindsama Ouédraogo et ses hommes ont présenté à la presse le vendredi 5 juin 2015, des membres d’un réseau de braqueurs qui écumait les zones de Pissy, Patte d’Oie, Kouritenga et environs.

Agés respectivement de 28,31 et 34 ans, les sieurs Koalga, Silla et Bagué, domiciliés à Ouagadougou font partie d’un réseau qui a pris l’habitude de s’attaquer de préférence à des lieux de commerce.

Il a été saisis entre leurs mains, un vélomoteur de marque Spark 135 immatriculé 11TK4644 BF, douze téléphones portables, une tablette, un pistolet automatique marque Unique, calibre 7,65 mm et cinq munitions de calibres 7,65 mm. Armes au poing, ils faisaient irruption, chez leurs victimes après les avoir identifiées au préalable, les sommant de leur remettre leurs biens convoités (numéraires ou vélomoteurs pour la plupart), a expliqué le commissaire de Police de l’arrondissement de Bogodogo Pakindsama Ouédraogo.

Il a précisé que le groupe se montrait particulièrement violent au cours de ses opérations.« Ils n’hésitaient pas à faire usage de leurs armes quand les circonstances, à leur sens l’exigent », a-t-il indiqué. Le dernier fait marquant dans ce sens reste le braquage d’un commerce sis au quartier Patte d’Oie en début d’après-midi du 30 avril 2015.

Au cours de l’attaque, les bandits ont ouvert le feu sur leurs victimes faisant deux blessés dont l’un succombera quelques jours plus tard. Si l’un des présumés auteurs des faits, a pu prendre la fuite ce jour là, son acolyte a eu moins de chance car rattrapé et lynché par la foule en colère.

Selon le policier, c’est l’exploitation des téléphones portables de ce délinquant décédé qui a permis aux enquêteurs de mettre la main sur d’autres présumés auteurs et complices du braquage.

Aussi a-t-il réitéré l’appel à plus de collaboration de la part de la population en appelant soit le 10 10, le 16 ou le 17 pour plus d’efficacité dans la lutte contre ce fléau.

Sidgomdé

Source:sidwaya.bf/ bayiri.com

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