HUMOUR
La parenté à plaisanterie constitue une valeur culturelle et sociale très importante au Burkina Faso et dans plusieurs pays africains. Elle sert à égayer en toute circonstance même dans les cas de deuil .Un cas illustratif s’est produit dans la soirée du vendredi 21 février 2020 au cimetière de Gounghin à Ouagadougou.En effet, à l’inhumation de monsieur Robert Sow, époux de l’ambassadrice à la retraite Sow Sophie ,une femme moaga est entrée dans la tombe en y étalant un pagne pour s’y asseoir. Selon la tradition de la parenté à plaisanterie moaga/samo, il faut des négociations et supplications des samos pour que la femme sorte.Un premier billet de 10.000 FCFA lui a été jeté dans la tombe. Après avoir récupéré ladite somme, dame moaga fait savoir que cela est insuffisant pour boire du zom-kom( boisson locale à base de farine de mil, prisée par les mossis).Un autre billet de 10.000 FCFA a atterri sur sa tête dans la tombe. Elle a rassemblé les 2 billets neufs de banque, poussé un rire ironique avant de se lever pour sortir de la tombe. Toujours dans l’esprit de la plaisanterie, certains samos disaient à la femme, de bien vouloir rester dans la tombe pour qu’on l’enterre vivante avec le défunt.
Paix à l’âme du défunt.
Laborpresse.net 21 février 2020