Billet
Le logo de l’Alliance des États du Sahel (AES) dévoilé en décembre 2024, prouve que la machine de cet espace régional a amorcé son élan de développement.
Les qualificatifs pour dépeindre l’attitude de la Communauté Économique des États du Sahel (CEDEAO) sont tellement baroques et insensés que les mots manqueront pour achever les métaphores. Comment une institution qui menace et qui qualifie les 3 pays (Burkina Faso, Mali, Niger) de l’AES d’économiquement arriérés peut paradoxalement user de subterfuges pour négocier le retour de ces Etats dans la CEDEAO qu’ils ont décidé de quitter définitivement ? Si ces pays n’avaient aucune valeur, la CEDEAO devrait dire bon débarras. C’est une situation qui frise un mariage forcé obsolète qui suscite le ridicule. Les 6 mois de moratoire illusoirement accordés par la CEDEAO sous-préfecture de la France, sont insensés et de nul effet. Les dirigeants de l’AES ont conçu leur logo officiel qui partage certaines couleurs avec le logo de la CEDEAO. Progressivement, la CEDEAO sera une coquille vide, dont d’autres Etats se démarqueront pour des alliances avec l’AES. Les populations de l’Afrique sont foncièrement contre le néo-colonialisme défendu par certains dirigeants fantoches qui seront vaincus par la masse éclairée de la jeunesse africaine.
Au regard des faits, il n’est pas superfétatoire de déclarer avec satire que l’AES a décapité la CEDEAO.
L’AES, avance vers son indépendance économique avec la mise en valeur de ses nombreuses richesses naturelles et minières qui sont convoitées par les impérialistes pilleurs boutés hors de l’espace AES.
Bérenger Traoré
Laborpresse.net Jeudi 02 Janvier 2025