Le réchauffement climatique pourrait provoquer des vagues de chaleur encore plus fortes en Afrique. (Image d'illustration) © REUTERS/Phil Noble

Les conséquences alarmantes du réchauffement climatique en Afrique

Le monde doit engager des transformations « rapides » et « sans précédent » pour contenir le réchauffement climatique. C’est un appel que fait le Giec dans un rapport de 400 pages dans lequel le groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat alerte sur l’urgence de limiter le réchauffement climatique à +1,5 degré par rapport au niveau d’avant l’industrialisation. Les experts de l’ONU ont étudié deux scénarios : une augmentation de 1,5 degré et une hausse de 2 degrés, voire plus. Des projections qui pourraient changer beaucoup de choses pour le continent africain.

Dans leur résumé à l’intention des décideurs politiques, les experts du Giec ne sont pas vraiment optimistes. Aujourd’hui, ce n’est pas un scoop, on sent déjà les effets négatifs du réchauffement à +1 degré par rapport aux températures préindustrielles, mais ils nous préviennent : si la température augmente de 1,5 degré, cela augmentera encore davantage les risques, sur le plan humain d’abord, notamment l’insécurité alimentaire avec une réduction des moyens de subsistance et un risque de manque d’eau.

Sur le plan économique aussi cela aura un impact. Les pays à faibles revenus verront leur croissance à la peine. Alors, si on regarde le scénario à +2 degrés Celsius, tous ces risquent augmentent de façon exponentielle.

Des vagues de chaleur encore plus fortes

Les effets concrets d’un tel réchauffement seraient assez simples. On verrait le thermomètre grimper avec des vagues de chaleur encore plus fortes à craindre entraînant des journées très chaudes, notamment en Namibie et au Botswana, qui devraient connaître les plus grands écarts.

A l’échelle de l’Afrique subsaharienne, cette chaleur crée la sécheresse et pénalise grandement l’agriculture. Par exemple, si on atteint +2 degrés Celsius, on peut s’attendre à une perte de bétail située entre 7 et 10%.

Des pluies plus rares, mais plus fortes

Les effets sur les niveaux de précipitation semblent toutefois incertains, selon les experts. Au Sahel notamment, le nombre de jours de pluie va diminuer, mais l’intensité de ces pluies devrait augmenter alors que la saison des pluies débutera un peu plus tard, mais on assistera à quelques pluies isolées un peu plus précoces.

En tout cas, la qualité nutritionnelle des plantes devrait en pâtir, et encore une fois, les experts du Giec sont catégoriques, à +1,5 degré, comme à +2 degrés, ce sont les populations qui sont déjà les plus démunies qui en souffriraient encore plus.

Source:rfi.fr

11 Octobre 2018

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