De l’avis du Premier ministre Christophe Dabiré, le rapport d’auto-évaluation produit sous l’égide de l’ASCE/LC, vise à faire une évaluation objective de la mise en œuvre de la convention de l’Union Africaine par le Burkina Faso. C’est pourquoi, il a souhaité que le travail soumis à l’amendement des participants, soit une appréciation objective et sans complaisance.

Lutte contre la corruption : Vers la validation du rapport provisoire d’auto-évaluation du Burkina Faso

Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a présidé, dans la matinée du mardi 15 septembre 2020, la cérémonie d’ouverture officielle de l’atelier de validation du rapport provisoire d’auto-évaluation du Burkina Faso relativement à la convention africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption. Pour le contrôleur général d’Etat, la participation et autres soutiens de l’exécutif aux activités de la structure dont il est le premier responsable, témoignent à souhait, de l’intérêt du gouvernement pour la protection de la chose publique.

Dès l’entame de son discours, le chef du gouvernement a annoncé que la présente rencontre est le signe de l’engagement résolu de l’exécutif à donner une autre impulsion à la lutte contre la corruption qui est un véritable fléau pour les Etats en devenir de la sous-région.

Selon le Premier ministre Dabiré, à l’échelle du continent africain, la corruption est une préoccupation majeure, qui compromet gravement les efforts de développement des pays.

Citant la Commission économique des Nations-unies pour l’Afrique, le Chef du gouvernement a insisté sur le fait que la corruption constitue l’un des principaux obstacles à la transformation structurelle du continent africain. « C’est conscient de cette réalité que l’Union Africaine a adopté le 11 juillet 2003 à Maputo, la Convention sur la prévention et la lutte contre cette pratique en Afrique, l’objectif étant de faire converger les efforts des Etats pour s’attaquer aux causes profondes de la corruption sur le continent », a indiqué Christophe Joseph Marie Dabiré.

Cette convention s’applique aux actes de corruption active et passive et aux infractions assimilées dans les secteurs public et privé, et exige que les États parties adoptent des lois et autres mécanismes, pour lutter contre la corruption et les crimes y afférents.

Les participants à cet atelier regroupent un nombre plus élargi d’acteurs dans le but de compléter, d’amender et de valider le document qui sera soumis à l’appréciation du Comité consultatif de l’Union Africaine.

De l’avis du Premier ministre, le rapport d’auto-évaluation produit sous l’égide de l’ASCE/LC, vise à faire une évaluation objective de la mise en œuvre de la convention de l’Union Africaine par le Burkina Faso. C’est pourquoi, il a souhaité que le travail soumis à l’amendement des participants, soit une appréciation objective et sans complaisance.

C’était aussi l’occasion pour le chef du gouvernement, d’adresser, au nom Président du Faso, ses félicitations aux membres du groupe de travail, au contrôleur général d’Etat, Luc Marius Ibriga, et à l’ensemble de ses collaborateurs, pour le travail abattu, dans le cadre de la lutte contre la fraude dans notre pays.

Quant au contrôleur général d’Etat, il a indiqué que l’organisation de cet atelier vise à « prendre le temps d’une réelle introspection, en vue d’une meilleure efficacité de la lutte contre la corruption au Burkina Faso » et surtout pour la sauvegarde du bien commun.

DCRP/Primature

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25 septembre 2020

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