Notre Cause Commune(parti centriste progressiste du Burkina Faso crée le 29 avril 2018 à Ouagadougou.

Notre Cause Commune (N.C.C) : un parti du Burkina qui se veut Centriste progressiste

MANIFESTE DE NOTRE CAUSE COMMUNE

Citoyens du monde,

Peuple africain,

Peuple du Burkina Faso,

Nous vivons actuellement dans un monde en proie à de fortes violences avec une montée en puissance du grand banditisme, du crime organisé, des guerres fratricides et du terrorisme.

Un monde où des nations qui prônent l’humanité, attisent au même moment la puissance du canon au profit de leurs intérêts économiques.

Un monde où les jeunes et les femmes confrontés à un chômage systémique, se jettent sur les chemins de l’aventure avec des fortunes diverses.

L’histoire semble marcher à reculons avec le constat amer de la perte des valeurs morales et sociales, nous laissant dans un scepticisme justifié quant à la construction d’un avenir meilleur.

L’incivisme, la violence, les vengeances, la corruption, la domination des grandes économies sur les petites, le manque de vision, la mauvaise gestion des biens publics, la course effrénée pour l’enrichissement par tous moyens, et le visage inhumain croissant de l’humanité, sont autant de faits qui dominent les interactions quotidiennes entre les individus et entre les peuples.

Citoyens du monde,

Peuple africain,

Peuple du Burkina Faso,

De multiples paradoxes émaillent le fonctionnement de notre monde avec l’absence de PAIX, socle de toute forme de développement, comme dénominateur commun.

L’avenir de la planète terre n’a jamais été aussi menacé. Le réchauffement climatique, les gaz à effet de serre avec leurs corollaires que sont la fonte des glaces et les changements climatiques sont les conséquences de nos mauvais choix économiques. Si les pays développés se préparent à toute éventualité, l’Afrique comme d’habitude assiste passive et résignée, attendant qu’on lui donne les moyens et qu’on lui plaque des schémas de riposte pensés et conçus par les cerveaux des autres.

Vaillant peuple du Burkina Faso ;

Historiquement, les luttes politiques au Burkina s’articulent autour de quatre (4) moments essentiels :

– la lutte pour l’indépendance formelle des années 1960,

– la lutte pour l’indépendance réelle de la période révolutionnaire des années 1980,

– la lutte pour l’avènement de l’état de droit et de la démocratie multipartiste des années 1990,

– la lutte pour l’alternance des années 2013 à 2015. Toutes ces périodes ont été émaillées de contradictions idéologiques et de conflits d’intérêts dont les dénouements ont souvent été violents. A chaque tournant de l’histoire des peuples, la société génère des hommes soit pour être acteurs de sa transformation positive, soit pour être acteurs de sa tragédie.

Nous appartenons au premier groupe, et c’est avec forte conviction que nous affirmons que « la transformation d’une société est le fait des hommes audacieux, visionnaires et pragmatiques. ».

C’est pourquoi en tant que démocrates pragmatiques, nous faisons le constat : que les préoccupations essentielles du peuple, ne sont pas mises en priorité dans les schémas politiques en vogue ;

– que les priorités sont mal hiérarchisées, positionnant souvent celles sensationnelles au-dessus des priorités existentielles du peuple ;

– que la gouvernance d’un pays ne saurait être vue au travers du prisme de la conquête et de la conservation du pouvoir d’Etat.

– que la gouvernance à vue ne saurait sortir notre peuple de ses difficultés ;

– que la clairvoyance de la jeunesse actuelle ne saurait être considérée comme obstacle au développement, mais un atout ;

– que le combat pour la Liberté et la Paix reste le leitmotiv du développement durable ;

– que les idéologies rétrogrades ont montré leur limite.

Vaillant peuple du Burkina Faso ;

Jeunesse combattante du Faso

Au regard de tous ces constats, qui touchent le Monde, l’Afrique et notre cher Faso, il est clair que l’avenir de l’humanité, commande de nous un combat sans merci face aux maux qui la minent.

C’est pourquoi des filles et des fils du Burkina Faso, ont décidé de se retrouver pour approfondir la réflexion, et mener un combat commun  et juste, en vue de frayer une nouvelle voie qui puisse réhabiliter l’africain dans sa dignité et dans son authenticité ;

Car nous sommes convaincus qu’aucun Etat africain n’aura d’avenir dissociable de celui de l’Afrique. C’est dans ces conditions que naît donc notre parti politique, un parti Centriste progressiste dénommé « Notre Cause Commune », en abrégé NCC

Notre cause commune, c’est d’éveiller le génie créateur africain !

Notre cause commune, c’est de libérer l’africain de la peur et de la torpeur !

Notre Cause Commune, c’est de faire des femmes et des jeunes du Burkina, de grands atouts pour le développement humain durable du Burkina Faso !

Notre Cause Commune, c’est de promouvoir la culture de la non-violence et de la Paix individuelle et collective !

Notre Cause Commune, c’est de promouvoir l’unité nationale autour des grands chantiers du développement !

Le NCC n’est pas un parti de plus

En optant de créer un autre parti politique alors que notre pays en compte plusieurs déjà, c’est fondamentalement dans le but d’offrir une alternative nouvelle au Burkina Faso pour son développement, celle de la PAIX ; car au fil des ans, notre pays a accumulé beaucoup de rancœurs à travers des crimes économiques et de sang que seule une alternative PAIX peut surmonter.

La violence comme dénouement des crises, surtout politiques risque d’avoir encore du chemin si les citoyens épris de paix et de non-violence, qui sont les plus nombreux, ne se résolvent pas à jouer leur rôle pour soustraire notre pays de la malédiction que pourraient engendrer l’égoïsme, l’intolérance, l’incivisme, le manque de fraternité et de patriotisme.

De la justesse de notre choix

Dans les registres de l’histoire de notre pays, nous lisons que toutes les contradictions de pouvoir, et toute l’instabilité que nous avons connues dérivent de contradictions idéologiques ou d’obédiences.

En effet, toutes ces idéologies importées, toutes ces obédiences trainent avec elles leur sectarisme et leur égocentrisme fractionnel, et ont apporté à notre peuple, mésententes, guéguerres, misère et désolation. Elles ont construit des murs épais d’animosités entre les fils et filles du Faso. Au cours de ces périodes de contradictions idéologiques, plusieurs patriotes ont perdu la vie et des rancœurs se sont cristallisées, fragilisant le tissu social.

C’est pourquoi la recherche d’une démocratie intégrale et tolérante qui réconcilie les aspirations individuelles et les besoins collectifs, est placée au centre des préoccupations de NCC, qui entend faire de la RECONCILIATION des fils et filles du Burkina-Faso un combat et une quête non négociable.

Nous voulons fonder une société Burkinabè réconciliée, sur la base de nos valeurs culturelles et traditionnelles ; un Burkina Faso nouveau, démocratiquement épanoui.

Un Burkina Faso, où le peuple choisit librement ses dirigeants sans influence de la puissance financière ou de la démagogie. Nous œuvrerons pour un Burkina Faso dans lequel, le peuple abreuvé de justice, de vérité, de sincérité, et de gouvernance vertueuse avance aux pas de sacrifices sur le chemin de son véritable développement ; Un Burkina Faso économiquement prospère qui produit et consomme burkinabè.

Un Burkina Faso dynamique qui exporte son savoir-faire, économique, culturel et artisanal au plan international.

De notre ligne politique

Il nous faut abattre les murs étanches qui séparent les forts des faibles, les riches des pauvres, le pouvoir de l’opposition, les libéraux des sociaux-démocrates. Il nous faut réaliser la réconciliation et la cohésion. Ce n’est pas un rêve, ce n’est pas une utopie. Ce n’est même pas un choix, c’est un impératif. C’est même une légitime revendication que nous avons perçue aux tréfonds du silence des masses laborieuses.

C’est ainsi que nous avons adopté le « Pragmatisme Progressiste» comme notre ligne politique.

Le Pragmatisme Progressiste, c’est rompre avec les schémas actuels de pensée et le mimétisme servile ;

Le Pragmatisme Progressiste, c’est inventer des paradigmes de développement qui tiennent compte de nos réalités, de nos besoins et de nos limites objectives ;

Le Pragmatisme Progressiste, c’est la réalisation d’un mieux vivre ensemble pour le Burkina-Faso par le travail.

Le Pragmatisme Progressiste, c’est l’expression de notre droit à l’autodétermination politique.

Notre Parti « Notre cause commune », ambitionne de créer le lien fonctionnel entre la culture, l’éducation, le travail, la santé, l’économie et la gouvernance, de sorte, à réhabiliter notre identité culturelle, à valoriser le potentiel économique interne à travers l’agriculture, l’élevage et l’artisanat, à susciter un engouement pour la production et la consommation des produits locaux. Les langues nationales seront valorisées et progressivement constitutionnalisées.

Notre Cause Commune, c’est adapter l’école aux réalités et aux besoins du peuple. A cet effet, NCC entend revoir les fondements de notre système éducatif pour former des Burkinabè dignes, travailleurs et éveillés, aux défis du développement technologique, économique et social.

Notre cause commune, c’est de réhabiliter l’économie Burkinabè en tenant compte de nos réalités, de nos limites objectives, et de la repositionner sur un schéma cohérent, qui lui permette de tenir toutes ses promesses de croissance dans la mondialisation.

Il est évident que l’énergie est un levier important du développement, et il est également évident, qu’elle fait défaut dans notre pays. Pourtant, nous avons une grande richesse à même de nous faire gagner les combats de l’énergie, c’est le soleil.

L’émergence d’un burkinabè nouveau, entrepreneur s’avère indispensable pour donner un coup d’accélérateur au développement ; Le secteur privé en sera le moteur à travers sa participation à la création de richesses.

Le Pragmatisme-Progressiste rompt avec les schémas actuels de pensée en transcendant toutes les considérations idéologiques (gauche/droite). Il s’apparente à la Social-démocratie.

Nous sommes donc un parti progressiste, entendu comme un parti politique dont les activités, s’inscrivent dans une dynamique de progrès de la société, au sens de réformes démocratiques d’ordre social, politique et économique.

Notre option économique est « l’économie sociale de marché ».

Notre devise : ’’ Paix – Travail – Développement’’

L’Humanité est donc à la croisée des chemins ; Mais pour nous, tant qu’il y aura des progressistes, nulle place ne sera cédée au fatalisme, et les épreuves raffermiront d’avantage les combattants de la liberté.

Qui Sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ?

Toutes les idéologies ont tenté de trouver des réponses à ces interrogations non sans être confrontée à leur complexité. Et pourtant, elles comportent les réponses à même de guider chaque pays dans le choix de son modèle de développement. Mais combien sont-ils, les pays africains qui choisissent leur modèle de développement ?

En réalité les pays dits sous-développés pour la plupart n’ont pas le choix que de subir le diktat des puissances économiques du fait de la mondialisation. L’industrialisation galopante, la surproduction et l’essor technologique ont signé la mort du socialisme et favorisé l’émergence du capitalisme qui semble de nos jours essoufflé du fait de la rude concurrence sur le marché international que se livrent les pays industrialisés confrontés aux limites de leur marché intérieur. La conquête de nouveaux marchés et de nouvelles opportunités s’impose à ces pays et constitue un enjeu majeur dans leur politique de développement et dans la dynamique des relations internationales.

« Le capitalisme était un aigle ; c’est maintenant un vautour. Il était assez puissant pour sucer le sang de n’importe qui, des forts comme des faibles. Mais aujourd’hui, il devient plus couard, comme le vautour, et il ne suce plus que le sang des faibles. À mesure que les nations du monde se libèrent, le capitalisme a moins de victimes potentielles à sucer, et il s’affaiblit. Ce n’est qu’une question de temps avant l’effondrement complet. » Malcolm X

Les pays qui ont adopté le capitalisme comme une voie royale pouvant conduire au développement après l’échec du socialisme sont à la croisée des chemins parce que le monde s’enlise dans des crises socioéconomiques multiformes entrainant la perte des valeurs d’intégrité, de respect et de solidarité. Toute chose qui favorise le développement de l’individualisme, l’incivisme et l’insécurité grandissante.

Le contexte de l’industrialisation qui a fait le lit du capitalisme a subi des changements notables qui obligent certains pays industrialisés à rechercher de nouveaux espaces pour faire prospérer leur économie. Ainsi, l’Afrique se retrouve être la cible idéale pour eux et c’est à juste titre qu’ils développent des initiatives et des approches tendant à conquérir ses espaces combien précieux pour leur développement. Et pendant ce temps que fait L’Afrique

Visiblement tétanisé par les assauts venants de toutes parts, l’Afrique navigue désormais a vu sans une approche cohérente lui permettant de se frayer un chemin parallèle pouvant lui garantir son plein essor. Elle subit, l’économie mondiale qui la confine dans une position peu enviable à la limite fort-semblable à un dépotoir de l’économie des pays industrialisés tant les qualités des produits déversés en Afrique laissent à désirer.

Le schéma du capitaliste condamne l’Afrique à rester telle sans perspective d’avenir pour les jeunes générations. Les choses iront en s’aggravant si nous restons enfermés dans des mécanismes à la limite aux antipodes de nos réalités socioculturelles, économique et de nos ambitions. Et dans la logique des idéologies socialiste et capitaliste.

C’est pourquoi, la nécessité s’impose pour le Burkina de tirer toutes les leçons afin d’oser inventer un modèle de société adapté à ses réalités. Ce modèle, se trouve dans le « Pragmatisme Progressiste » prôné par NOTRE CAUSE COMMUNE.

Le Burkina Faso ne peut compter que sur sa culture, son potentiel économique et le génie de ses Hommes pour se libérer et inventer une trajectoire à même de le conduire vers la prospérité.

Avec un tissu industriel toujours embryonnaire, notre pays ne dispose pas de moyens importants de production et d’échanges. L’or et le coton sont ses principaux produits d’exportation. Les secteurs de l’agriculture et de l’élevage qui occupent une majorité confortable de la population n’ont pratiquement pas réussi leur mue pour être de véritable levier de développement. Ces secteurs sont restés en marge de la modernisation pour impulser une nouvelle dynamique de production.

L’artisanat, un autre secteur d’intérêt souffre du manque de déboucher. Les principaux secteurs de productions qui devraient employer la majorité des jeunes et des femmes ne sont pas attrayants pour ces derniers qui aspirent à un mieux-être non pas du style africain mais européen, américain, etc.

Certes, c’est un choix respectable qui n’est pas guidé par des repères culturels et la volonté manifeste de transformer fondamentalement notre économie mais plutôt par l’effet de la mondialisation qui a divisé notre monde en deux pôles à savoir le pôle de la production et celui de la consommation.

Tout est importé au Burkina Faso, des produits alimentaires aux produits de luxe, de beauté, de santé, en passant par les effets d’habillement, les articles utilitaires etc. Tout semble nous être imposé de façon subtile par la mondialisation.

La situation présente du Burkina lui confère un statut de pays idéal de consommation, faible économiquement ; et tout changement de statut vers celui de pays producteur, fort économiquement, n’est peut être envisagé que si et seulement si, une dynamique est impulsée de l’intérieur à travers des états généraux sur le développement qui permettent de dégager un consensus sur les fondamentaux de notre développement en trouvant la réponse à la question fondamentale : où allons-nous ? Ce, à l’issue d’un dialogue franc et inclusif qui nous permettent de savoir qui nous sommes et d’où nous venons.

La quête d’un changement positif de notre cher Faso, l’ambition d’une transformation réelle de notre société, est pour nous un idéal pour lequel nous sommes résolus à nous battre. « Un idéal ne meurt jamais, il résiste aux hommes et au temps ». Par cette conviction, et par l’adhésion du peuple à notre vision, à nos objectifs et à notre stratégie innovante, le Burkina Faso pourra amorcer à court terme son vrai développement par la mise en route du processus des équilibres fonctionnels de la société prôné par Notre Cause Commune.

Notre Cause Commune(parti centriste progressiste du Burkina Faso crée le 29 avril 2018 à Ouagadougou.

Le logo se compose d’une feuille verte avec son bourgeon et une étoile jaune, le tout sur un fond blanc.

ü La feuille représente toutes sortes de feuilles d’arbres ou de plantes. Elle est le symbole de l’environnement naturel (cadre de vie, de protection et d’épanouissement) de l’homme. Elle présente surtout la nécessaire Interaction (harmonieuse et vitale) qui doit exister entre l’homme et son environnement naturel, d’où il tire l’essentiel des ressources, pour perpétuer son existence.

ü La couleur verte est le symbole de la fertilité du sol burkinabé et de la vitalité des burkinabé qui constituent des atouts pour la production de richesses.

ü Le bourgeon représente la jeunesse burkinabé, qui doit être au cœur de toute politique de développement afin de la préparer à être le Bâtisseur d’un Burkina nouveau.

ü L’étoile jaune et le fond blanc symbolisent la destinée du Burkina Faso. Une destinée de Paix, de développement individuel et collectif. Particulièrement, le fond blanc représente les profondes aspirations des populations à savoir : La Paix comme ciment du développement, l’intégrité, le respect et la vérité comme valeurs cardinales qui caractérisent et distinguent le Burkinabè dans ses interactions quotidiennes en tout temps et en tout lieu.

Adopté ce jour 29 avril 2018 par l’Assemblée Générale constitutive

La secrétaire de séance

Madame GUIGMA née NASSA Marie Claire

Inspectrice de l’Enseignement du premier degré Retraitée, secteur 04 Ouagadougou

Tél : 70-36-27-06

Le Président de séance

Monsieur KY Daka Rémi

Chef d’entreprise, 19 Ouagadougou

Tél : 72-15-32-12

 

11 Juin 2020                                      Laborpresse.net

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