Ram Ouédraogo,candidat à la présidentielle 2015 au Burkina.

Ram Ouédraogo, candidat à la présidentielle 2015 :25 ans d’engagement et de lutte pour la démocratie au Burkina                         

25 ans de lutte et d’engagement pour la démocratie et le développement du Burkina Faso.Une lutte semée d’embûches de toutes sortes. 25 années marquées parfois de trahisons et d’occasions manquées.

                   MON SERMENT

Professionnel des arts et des spectacles, je suis un homme de culture venu à la politique par simple vocation : concourir à l’avènement de la paix, de la démocratie et du progrès dans mon pays, au moyen de l’écologie politique.

             J’ai pris la résolution de regagner la mère patrie à partir de 1991 pour me lancer en politique et cela en toute connaissance de cause car la politique à cette époque et même encore aujourd’hui est très souvent aux antipodes des valeurs que je défends et que j’ai toujours défendues.

             Cette option de faire la politique n’était nullement guidée par l’appât du gain, car ma profession initiale me procurait suffisamment de quoi vivre décemment.

             Ma décision était tout simplement motivée par l’amour de la patrie.

Cette patrie que je connaissais si peu.

              Ce projet de retour au pays, que beaucoup de mes amis et parents ont qualifié à l’époque d’insensé et de suicidaire, vu le contexte de l’état d’exception qui avait cours en ce moment là.

               A la faveur du processus engagé au Burkina Faso, je mis sur pied l’Union des Verts pour le Développement du Burkina (U.V.D.B).

               Je me suis rangé tout de suite du coté des démocrates et patriotes pour l’avènement d’un Etat de droit véritable dans un pays en quête d’une démocratie véritable et d’un développement pour tous.

               Il faut rappeler que le Burkina Faso, autre fois la Haute Volta aura connu quatre républiques entre-calées de régimes d’exception (militaro-civils).

              L’alternance frénétique, voire récurrente entre état de droit et régimes d’exception, traduisait bel et bien la soif de notre peuple pour la liberté, la démocratie et le progrès.

              C’est à juste titre donc que j’avais choisi de rentrer et d’apporter ma modeste contribution  aux cotés des patriotes et démocrates qui se battaient  sur le terrain pour l’avènement de l’Etat de droit.

              Il convient de noter que si mon objectif était de me faire une place au soleil, j’avais tout loisir de rejoindre les puissants vainqueurs du moment auprès desquels, je n’aurai eu aucune difficulté  à me faire de la place.

 MA CONSTANCE

Ram Ouédraogo,candidat du R.D.E.B.F
Ram Ouédraogo,candidat du R.D.E.B.F

    Durant mes 25ans de combat politique, je n’ai jamais dévié de ma trajectoire.

   Fidèle aux principes et aux valeurs que j’ai toujours défendues, à savoir : la paix, la non-violence  l’éthique et la morale, j’ai toujours agi en fonction de ces engagements hostiles à toutes formes de violence, j’ai toujours prôné le dialogue et la concertation pour résoudre tous les conflits, qu’ils soient politiques, économiques, sociaux où culturels.

                Dans ma quête du pouvoir, j’ai toujours fait attention de ne pas mettre la nation en danger.

                 C’est dans le sens que j’ai apporté ma contribution lors de la grave crise née du drame de Sapouy qui a vu l’assassinat du journaliste Norbert ZONGO et de ses compagnons.

                 Dans la recherche de solutions pour régler la crise, le Collège de Sages proposa un Gouvernement d’Ouverture  dans lequel, j’ai eu l’honneur et le privilège d’être appelé en qualité de Ministre d’Etat chargé de la Réconciliation Nationale et des Reformes Politiques.

          Cette haute  mission à moi confiée avait pour but de trouver les voies et moyens pour juguler  la crise afin que notre pays ne bascule pas dans la violence et retrouve la paix et la concorde.

          Une fois cette mission accomplie, j’ai quitté le gouvernement malgré les sollicitations qui m’étaient adressées.

           Du reste, le refus de phagocytose de mon parti, considéré comme un crime de lèse-majesté allait me valoir par la suite de sérieux tracas. L’explosion du parti que  j’ai moi-même créé et son éparpillement en plusieurs morceaux.

             C’est ainsi que j’ai créé un nouveau parti, le RDEBF qui reste sans contexte aujourd’hui encore, le porte étendard de l’écologie politique au Burkina Faso.

              En résumé, ces vingt cinq années de lutte ont été parsemées d’embuches de toutes sortes et d’incompréhensions car parfois incompris par mes prises de position.

             Et pourtant ce combat pour la démocratie a été marqué par quelques acquis démocratiques.

               Dommage dans ce parcours que ma philosophie de paix, de non-violence, de dialogue et de concertation n’ait pas trouvé d’échos favorables d’où le dénouement regrettable en une insurrection tragique qui a vu la disparition brutale de jeunes burkinabè pleins d’avenir.

                Alors que mon serment était de tout faire pour ne plus que le sang d’un Burkinabè ne soit plus jamais versé dans notre pays, vu le contentieux déjà très lourd en matière de droits humains que nous trainons comme un boulet depuis de longues années.

                 Des blessures et traumatismes que nous n’arrivions déjà pas à cicatriser et à refermer.

                  Démocrate je suis, démocrate je reste, disciple de la paix et de la non violence, je ne puis me dérober à ces engagements même si je dois renoncer à la conquête du pouvoir.

                  L’opposition modérée que j’ai toujours incarnée, n’est pas facile et pas souvent comprise.

                   L’opposition radicale est l’opposition classique, elle est appelée souvent à dire non, sans même réfléchir aux conséquences.

                    Ce n’est pas mon cas, je ne suis pas dans ce type d’opposition. Moi je suis dans une opposition par définition.

                     C’est-à-dire, quand on n’est pas au pouvoir, on est dans l’opposition et on fait la politique. Une politique responsable, constructive qui prend en compte l’intérêt supérieur de la nation.

                      Même en tant qu’opposant, je n’empêcherai jamais un dirigeant de notre pays de réussir la mission que le peuple lui a confiée.

                      Un homme qui se définit comme tel ne peut pas être un opposant au sens où certains l’entendent parce que l’opposant radical, quelque fois, empêche l’autre d’avancer  pour gagner, accéder au pouvoir à son tour par tous les moyens, y compris par la violence. Hypothéquant ainsi la vie de nation et compromettant les acquis engrangés de hautes luttes par le peuple.

                       Ce jeu d’équilibre que j’appelle opposition constructive est parfois  difficile à cerner et à comprendre pour ceux qui n’ont pas fait le serment de renoncer au pouvoir si le combat politique peut occasionner des morts innocents.

 Nous voici à l’aube d’une nouvelle ère. Comme je le disais déjà dans mon ouvrage paru en janvier 2011 et je cite : Nous ne cesserons malheureusement de le répéter ; notre pays est à une phase critique de l’évolution de son histoire politique et sociale. Le peuple est fatigué des occasions manquées et des promesses sans lendemain.

Il faut voir que les objectifs de ceux qui nous gouvernent depuis vingt trois années durant, sont carrément aux antipodes de ceux de notre peuple qui se bat quotidiennement pour sa survie.

                 L’heure est venue pour ces gouvernements impénitents de se rendre à l’évidence que l’on ne peut tromper << tout le peuple tout le temps>>, que ceux qui nourrissent l’ignoble espoir de transformer la patience et la tolérance de notre peuple en tares congénitales se ravisent car, rien de ce qu’ils croient ne peut se réaliser durablement dans la mesure où notre peuple consolide chaque jour sa maturité politique, et affirme sa détermination à prendre son destin en mains.

 Le temps vient toujours à bout de ceux qui rusent et abusent avec le patrimoine commun. Fin de citation.

      Cet écrit prémonitoire paru en Janvier 2013 montre bien ma vision, mon engagement et ma force d’anticipation.

   Cela dit, ce qui est fait est fait. Il y a eu les 30 et 31 Octobre 2014 avec son lot de désolation et aussi d’espoir.

       Un nouveau Burkina doit voir le jour avec toutes les filles et fils sans exclusion aucune.

        Notre pays se reconstruira avec l’ensemble de ses enfants. Et c’est là que le mot pardon prend tout son sens. Nous devons pardonner sinon, nous mêmes nous ne le serons pas un jour.

     Aujourd’hui comme hier, je me tiens à la disposition de la nation pour apporter ma contribution  et ma petite expérience en vue d’une réconciliation nationale véritable.

CHERS COMPATRIOTES

      Cela  ne tient qu’à vous. Les élections présidentielles et législatives de 2015 vous donnent  l’opportunité de choisir votre président, un homme de paix, de non-violence patriote, foncièrement démocrate, humain, solidaire, épris de justice et d’amour pour ses concitoyens.

   Notre  programme quinquennal que je vous présente ici, contribuera  à créer des emplois, à réduire le chômage et à atténuer la pauvreté qui vous frappe durement.

  Votez bien, votez juste et n’oubliez pas que ce geste en apparence banal qu’est le vote engage votre avenir, celui de vos familles et de la nation toute entière.

     Que Dieu bénisse le Burkina Faso et vous protège.

      Je vous aime

Ram OUEDRAOGO

Logo RDEBF

PROJET DE SOCIETE DES ECOLOGISTES

RAM président

Nous, citoyens de la planète et membres des Verts mondiaux,

Unis  dans la conscience que nous dépendons de la vitalité, de la diversité et de la beauté de la Terre, et qu’il est de notre responsabilité de les transmettre intacts, voire améliorés, à la prochaine génération ;

Reconnaissant  que les schémas dominants de la production et de la consommation humaines, fondés sur le dogme de la croissance économique à tout prix, l’exploitation excessive et le gaspillage des ressources naturelles au mépris des capacités de la terre, sont la cause de la forte dégradation de l’environnement et de l’extinction massive des espèces ;

Reconnaissant  que l’injustice, le racisme, la pauvreté, l’ignorance, la corruption, la criminalité, la violence, les conflits armés et la recherche du profit maximal à court terme sont à l’origine des souffrances humaines très répandues ;

Reconnaissant  que les pays développés ont contribué à la dégradation de l’environnement et de la dignité humaine en poursuivant leurs objectifs économiques et politiques ;

Reconnaissant  que de nombreux peuples et nations du monde ont été appauvris par des siècles de colonisation et d’exploitation, créant une dette écologique des pays riches envers ceux qui ont été appauvris ;

Déterminés  à combler le fossé entre les riches et les pauvres et à créer une nouvelle citoyenneté basée sur l’égalité des droits pour tous dans toutes les sphères de la vie sociale, économique, politique et culturelle;

Reconnaissant  que sans égalité entre hommes et femmes il est impossible d’atteindre une véritable démocratie ;

Préoccupés  par la dignité humaine et la valeur du patrimoine culturel ;

Reconnaissant  les droits des populations autochtones et leur contribution au patrimoine commun, aussi bien que les droits de toutes les minorités et des peuples opprimés à leur culture, leur religion et leur vie économique et culturelle ;

Convaincus  que la coopération et non la compétitivité est essentielle pour garantir les droits de l’Homme, tels le droit à une nourriture saine, à un abri confortable, à la santé, à l’éducation, au travail, à la liberté d’expression, à l’air pur, à l’eau potable et à un environnement naturel préservé ;

Reconnaissant  que l’environnement ignore les frontières entre les pays ; et nous inspirant de la déclaration de la réunion mondiale des Verts qui s’est tenue à Rio en 1992

Affirmons la nécessité de changer radicalement les comportements, les valeurs et les manières de produire et vivre ;

Déclarons que le nouveau millénaire sert de point de départ à cette transformation ;

Décidons de promouvoir une conception globale de la durabilité susceptible :

– de protéger et de rétablir l’intégrité des écosystèmes de la Terre, en mettant l’accent sur la biodiversité et les processus naturels qui maintiennent la vie ;

– de reconnaître que tous les processus écologiques, sociaux et économiques sont interdépendants ;

– d’assurer l’équilibre entre les intérêts des individus et les intérêts communs ;

– d’harmoniser liberté et responsabilité ;

– de favoriser la diversité dans l’unité ;

– de réconcilier objectifs à court terme et objectifs à long terme ;

– de faire en sorte que les générations futures aient les mêmes droits que la génération actuelle aux bienfaits de la nature et de la culture.

Affirmons notre responsabilité les uns envers les autres, et plus largement envers la communauté de la vie et envers les générations futures ;

Nous nous engageons, en tant que candidat écologiste, à mettre en œuvre ce projet de société pour un développement véritable et durable de notre pays, le Burkina Faso. Créer un partenariat mondial pour soutenir leur application.

 

LES ECOLOGISTES SOUSCRIVENT ENTIEREMENT AUX 17 OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE TELS QUE CONTENUS DANS L’AMBITIEUX REFERENTIEL DE L’ONU

Objectif 1 : éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde

Objectif 2 : éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable

Objectif 3 : permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge

Objectif 4 : garantir une éducation de qualité inclusive et équitable des possibilités d’apprentissage tout au long de sa vie pour tous

Objectif 5 : parvenir à l’égalité  entre  les sexes et autonomiser  toutes les femmes et les filles

Objectif 6 : garantir l’accès de tous à l’eau, l’assainissement, et assurer une gestion durable des ressources en eau

Objectif 7 : garantir l’accès de tous à des services énergiques  fiables, durables, modernes et abordables

Objectif 8 : promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi et un travail décent pour tous

Objectif 9 : bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourage l’innovation

Objectif 10 : réduire les inégalités dans les pays  et d’un pays à l’autre

Objectif 11 : faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables

Objectif 12 : établir des modes de consommation et de production durables

Objectif 13 : prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions

Objectif 14 : conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins de développement durable

Objectif 15 : préserver et restaurer les écosystèmes terrestres en veillant à les exploiter de façon durable

Objectif 16 : promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques, l’accès de tous à la justice et des institutions efficaces

Objectif 17 : renforcer les moyens du partenariat mondial pour le développement durable et le revitaliser

EXPOSE

1-Lutter contre le chômage pour éradiquer la pauvreté

Pour réussir la lutte contre la pauvreté et relever le niveau de vie des populations surtout rurales (près de 80%), les moyens financiers et matériels doivent atteindre ces populations à la base.

Ainsi notre plan d’urgence Ram’’P.U.R’’  vise à doter des moyens conséquents à toutes  les provinces qui serviront à l’investissement local, infrastructures communautaires, santé, emploi, modernisation de l’agriculture ; formation professionnelle, créations de petites et moyennes industries, octroi de micro-crédits à l’installation des jeunes( jardinage, artisanat, maçonnerie, menuiserie, couture, coiffure, promotion et création d’emplois  verts, recyclage de sachets plastiques…).

Chaque province exploitera ses potentialités au profit de ses propres populations.

Le plan d’urgence Ram ‘’P.U.R’’ dont le montant annuel est de : 38.500.000.000frs (trente-huit milliards cinq cent millions de francs) Sera décaissé au début de chaque exercice budgétaire dès le premier mois de l’année.

Durant les 5 années de mandat le ‘’P.U.R‘’ sera reconduit chaque année et le montant total sera de : 192.5OO.OOO.OOOfrcs (cent quatre-vingt-douze milliards cinq cent millions de francs).

REPARTITION DU PLAN D’URGENCE RAM ’’ PUR’’ PAR REGION 

II-    

REGIONS

 

 

COUT ANNUEL
COUT TOTAL QUINQUENNAT
BOUCLE DU MOUHOUN /      DEDOUGOU

5 PROVINCES

41 DEPARTEMENTS

 

4.100.000.000

(Quatre milliards de francs)

20.500.000.000

(vingt milliards cinq cent millions de francs)

 

CENTRE NORD/ KAYA

3 PROVINCES

28 DEPARTEMENTS

2.800.000.000

(deux milliards huit cent millions de francs)

14.000.000.000

(quatorze milliards de francs)

 

SUD-OUEST / GAOUA

4 PROVINCES

28 DEPARTEMENTS

2.800.000.000

(deux milliards huit cent millions de francs)

14.000.000.000

(quatorze milliards de francs)

CENTRE-SUD / MANGA

3 PROVINCES

19 DEPARTEMENTS

1.900.000.000

(un milliard neuf cent millions de francs)

9.500.000.000

(Neuf milliards cinq cent millions de francs)

CENTRE- EST / TENKODOGO

3 PROVINCES

30 DEPARTEMENTS

3.000.000.000

(trois milliards de francs)

15.000.000.000

(Quinze milliards de francs)

CENTRE- OUEST/KOUDOUGOU

4 PROVINCES

38 DEPARTEMENTS

3.800.000.000

(trois milliards huit cent millions de francs)

19.000.000.000

(dix neuf milliards de francs)

 CASCADES / BANFORA

2 PROVINCES

17 DEPARTEMENTS

1.700.000.000

(un milliard sept cent millions)

8.500.000.000

(huit milliards cinq cent millions)

PLATEAU- CENTRAL /ZINIARE

3 PROVINCES

20 DEPARTEMENTS

2.000.000.000

(deux milliards de francs)

10.000.000.000

(dix milliards de francs)

 

EST / FADA

5 PROVINCES

26 DEPARTEMENTS

2.600.000.000

(deux milliards six cent millions)

13.000.000.000

(treize milliards de francs)

 

HAUTS-BASSINS/

BOBO-DIOULASSO

 

3 PROVINCES

33 DEPARTEMENTS

3.300.000.000

(trois milliards trois cent millions de francs)

16.500.000.000

(Seize milliards cinq cent millions de francs)

 

NORD / OUAHIGOUYA

4 PROVINCES

31 DEPARTEMENTS

3.100.000.000

(trois milliards cent millions de francs)

15.500.000.000

(quinze milliards cinq cent millions de francs)

 

SAHEL / DORI

4 PROVINCES

26 DEPARTEMENTS

2.600.000.000

(deux milliards six cent millions)

13.000.000.000

(treize milliards de francs)

 

CENTRE /OUAGADOUGOU

1 PROVINCE

5 DEPARTEMENTS

500.000.000

(cinq cent millions de francs)

2.500.000.000

(deux milliards cinq cent millions)

PLAN D’URGENCE RAM ‘’P.U.R’’  POUR LE QUINQUENNAT 2015-2020

(Eradiquer la pauvreté et résorber le chômage dans les 45 provinces du BURKINA FASO)

COUT ANNUEL

: 38.500.000.000

 (Trente-huit milliards cinq cent millions de francs)

COUT TOTAL POUR les 5 ans

     LES 5 ANS

: 192.500.000.000

(Cent quatre-vingt-douze milliards cinq cent              Millions de  francs)

FINANCEMENT : BUDGET NATIONAL

2-DE L’OPERATIONALISATION DU PLAN D’URGENCE RAM

‘ P.U.R’

Au début de chaque exercice, des états généraux provinciaux seront organisés, eux même précédés d’assises départementales.

L’objectif est de réunir toutes les forces vives de ces provinces (élus locaux, les autorités religieuses  et coutumières, les jeunes, les femmes, les anciens et les représentants de l’Etat) avec pour mission essentielle d’identifier et sélectionner les priorités en matière de développement et d’urgence au niveau de chaque département et ces villages rattachés.

A la fin de chaque exercice annuel une assemblée générale réunissant l’administration (ministères des finances, gouverneurs, hauts commissaires, préfets et les forces vives de chaque province) se tiendra afin d’évaluer et de contrôler toutes les réalisations contenues dans le cahier de charge élaboré au niveau des états généraux.

En fonction des acquis obtenus, quitus sera donné pour l’année suivante. En cas de contre-performance ou de  mauvaise  gestion, la province qui aura failli perdra tout ou une partie de la dotation annuelle.

Pour permettre à chaque province d’optimiser et d’absorber les fonds du plan d’urgence Ram, les festivités du 11 décembre pour de l’accession de notre pays à l’indépendance seront redimensionnées afin que ces festivités se tiennent simultanément dans les 45 provinces que compte notre pays contrairement à la pratique actuelle qui privilégie les chefs-lieux de régions au détriment des provinces  qui composent ces régions et qui ne bénéficient pas en réalité des retombées socio-économiques et des infrastructures générées par cette fête tournante.

Dans la pratique actuelle, il faudrait 13 années pour organiser ces festivités dans les 13 chefs-lieux de régions alors que dans notre projet et vision, une seule année pourra permettre de réaliser le développement utile dans les 45 provinces. Dans ce cadre des rallonges budgétaires pourront être allouées à certaines provinces en fonction des besoins.

Les fonds du P.U.Ralloués chaque  année permettront de lutter contre la pauvreté et d’investir massivement dans les secteurs sociaux : la santé, l’éducation, la formation professionnelle, l’emploi, le désenclavement rural, la promotion culturelle et touristique, la protection de l’environnement, la promotion du sport…

Pour mobiliser et optimiser les ressources, le train de vie de l’Etat et des responsables sera réduit, ainsi les dépenses de prestige seront supprimées et d’autres mesures touchant  les plus hauts responsables de l’Etat instaurées au cours de ce quinquennat.

 3-CHRONOGRAMME DE MISE EN ŒUVRE DU PLAN        D’URGENCE     RAM ‘’PUR’’ ENCAS DEVICTOIRE

  • Du 1er janvier au 15 Janvier 2016 : Ténue des états généraux provinciaux et départementaux
  • A partir du 30 Janvier, validation des conclusions par le Gouvernement et mise en route immédiate du U.R et décaissement des fonds alloués à chaque province.

Le Ministère des Finances sera chargé de mettre le mécanisme en place afin de suivre le processus de mise en œuvre.

LA PROMOTION DE LA FEMME

Les femmes dans notre pays constituent 52% de la population avec un taux de chômage de 54% quand bien même elles participent activement au développement de la société.

  • C’est une injustice que notre projet de société va rétablir au plus vite parce qu’il rejoint le combat que mènent depuis toujours les femmes remettant en cause le fonctionnement de cette société de croissance aveugle et d’inégalité.
  • Nous mettons au premier plan la solidarité qui permet de valoriser tous les êtres humains.
  • Les Ecologistes ont toujours prôné la parité dans la vie politique.
  • Si les femmes nous accordent leur confiance, elles auront réellement la place qu’elles méritent dans la construction de la Nation.
  • Nomination au poste important au niveau des mandats électifs
  • Dénoncer et réprimer les atteintes aux droits de la femme telles que les inégalités, les violences faites aux femmes, la marginalisation etc. .
  • Création d’un fonds d’appui à l’entrepreneuriat féminin
  • Mise en place de coopératives des femmes dans tous les 382 départements dans les domaines de la production,la transformation et la commercialisation de nos produits locaux afin de rendre effective l’autonomisation des femmes
  • Relever le taux d’alphabétisation à au moins 75%
  • Initier des bourses d’études destinées aux filles qui auront le BEPC et le Baccalauréat avec une bonne mention afin d’encourager leur scolarisation
  • Renforcer le processus de scolarisation des jeunes filles dans les milieux ruraux par la gratuité de l’inscription et des fournitures scolaires pour tout le cycle primaire

LA  SANTE

Le secteur de la santé reste une de nos grandes priorités car une population malade n’est pas productive et la conséquence reste la perpétuation de la pauvreté. Pour ce faire :

Nous proposons :

  • La mise en place d’une Assurance Maladie Universelle ( AMU) ;
  • La gratuité des soins pour les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes et allaitantes. En effaçant ainsi la barrière financière que constituent les paiements directs, l’exemption pourrait sauver jusqu’à 30.000 enfants ;
  • Vote de la loi sur l’exemption de paiement des soins et sa mise en place effective en garantissant son financement et en mettant en place des mécanismes institutionnels et de recevabilité adéquats ;
  • L’exemption de paiements des soins sera accompagnée d’un système de santé solide doté d’infrastructures, de médicaments et produits essentiels ;
  • L’accès à une nourriture saine, à l’eau potable et à des conditions décentes d’hygiène seront pour nous très déterminant dans notre lutte contre la maladie et la pauvreté ;
  • L’intégration et la valorisation des thérapies et systèmes médicaux traditionnels en complément de la médecine occidentale sera un de nos engagements car cela rendrait les coûts accessibles aux populations ;
  • Au niveau des urgences pédiatriques et chirurgicales, des mesures seront prises pour lutter contre le désordre, la promiscuité et le surpeuplement ;
  • Pour des soins de qualité, du matériel technique performant sera fourni en nombre suffisant (balance, pèse personne, tensiomètre, thermomètre, table d’examen) ;
  • Des stages et des formations seront régulièrement organisés ;
  • Les échanges avec des hôpitaux étrangers seront aussi régulièrement organisés au profit de notre personnel médical ;
  • Les conditions de vie, de travail, et de sécurité du personnel soignant seront améliorées ;
  • Une lutte farouche contre le racket, le vol de médicaments et l’affairisme dans les centres hospitaliers sera menée ;
  • Pour une décongestion des différentes urgences du C H U Yalgado Ouédraogo, l’accent sera mis sur les différents districts sanitaires surtout dans les centres ruraux ;
  • L’hôpital Blaise Compaoré sera démocratisé et accessible au plus grand nombre ;
  • La prise en charge gratuite des indigents et des cas sociaux sera aussi notre engagement ;
  • Les zones et habitats précaires bénéficieront de bus santé mobiles que nous nous proposons d’acquérir ;
  • Une concertation permanente avec tous les acteurs du secteur de la santé sera initiée afin de recueillir leurs suggestions et attentes. Dans ce sens, des séminaires seront régulièrement organisés ;
  • Rapprocher les centres de santé à la population par la Construction de nouveaux Centres Hospitalier Régional (CHR) , les CMA et les  CSPS ;

L’EDUCATION

  • Rendre l’école obligatoire et gratuite pour tous jusqu’à la fin du cycle primaire ;
  • Lancer de vastes chantiers de Construction d’infrastructures scolaires ;
  • Promouvoir la formation professionnelle et technique ;
  • Rendre effectives et disponibles des cantines scolaires en milieu rural ;
  • Recadrer notre système de formation et les programmes d’enseignement afin que les jeunes soient compétitifs sur le marché de l’emploi ;
  • Harmoniser les frais d’inscription scolaire au niveau des établissements publicssur toute l’étendue du territoirenational

Au niveau supérieur,nous proposons :

  • La mise en place d’un fonds d’aide à la recherche;
  • La créationd’un prix pour la recherche et de l’innovation
  • Le recrutement en nombre suffisant de professeurs titulaires et des chercheurs en vue d’atteindre l’objectif d’un professeur pour 40 étudiants selon la norme internationale
  • D’augmenter l’aide ‘’FONER’ de 175.000 Fcfa à 200.000 Fcfa et elle sera accessible à tous les étudiants sans condition d’âge ;
  • La prise en charge des frais de laboratoire des étudiants en troisième cycle
  • L’installation de wifi et la construction de centres informatiques dans toutes les cités universitaires.
  • D’augmenter les capacités d’accueil des restaurants universitaires ;
  • De réhabiliter les bibliothèques universitaires et de les équiper.
  • De construire de nouvelles bibliothèques dans les cités universitaires afin de faire de ces lieux des centres d’apprentissage
  • D’allouer des moyens financiers pour sécuriser les universités publiques et cités universitaires et leurs occupants.
  • D’instaurer un module d’enseignement à l’esprit entrepreneurial dans toutes les unités de formation
  • D’améliorer les conditions de travail et de vie des enseignants ;

En cas de victoire au soir des élections du 29 Novembre, nous allons convoquer :

  • Les Etats généraux de l’éducation pour écouter tous les acteurs de l’éducation afin de trouver des solutions véritables, adaptées, efficaces et durables à la qualité de l’enseignement.

LES ARTS, LA CULTURE ET LE TOURISME

Par ces temps de crise où trouver du travail devient un parcours de combattant,  il convient de se tourner résolument vers la promotion, la revalorisation et la professionnalisation des arts qui font partie des secteurs qui constituent une véritable industrie génératrice de revenus, de devises et pourvoyeuses d’emplois.

NOS PROPOSITIONS :

  • Les ateliers de formation seront encouragés à l’école et en ville ;
  • Nous allons donner plus de noblesse aux créateurs des œuvres de l’esprit toutes disciplines confondues, qui sont des acteurs du développement à part entière ;
  • Cette industrie est à encourager et à construire, des mesures incitatives seront prises pour permettre aux hommes d’affaires de mieux cerner le domaine et d’y investir ;
  • Nous prenons l’engagement de travailler à la stimulation et à l’encouragement de la création de cette industrie génératrice d’emplois ;
  • Une lutte plus farouche sera menée contre la piraterie afin de mobiliser plus de ressources au profit des acteurs de ce secteur vital.

Les différents corps des métiers du showbiz à promouvoir ou à créer :

  • Le management ;
  • La production ;
  • La direction artistique ;
  • L’arrangement ;
  • La prise de son ;
  • L’Edition
  • Les promoteurs de spectacle ;
  • Les impresarios ;
  • La distribution ;
  • Les agences de placement ;
  • Les conseillers juridiques spécialisés…
  • La production audio-visuelle

Le tourisme :

  • Le T A M C sera institué (Tourisme à Moindre Coût) pour permettre aux nationaux de découvrir leur pays ;
  • L’aménagement des infrastructures et la promotion de l’écotourisme seront pour nous une priorité afin de permettre la conservation des écosystèmes et de la biodiversité.

LES  SPORTS

Le Sport au-delà de la compétition est un facteur de rapprochement des peuples et concourt à leur épanouissement.

Nos propositions :

  • convoquer les états généraux du sport afin d’insuffler un dynamisme nouveau et d’optimiser toutes les compétences dans ce domaine ;
  • Un réflexe à la pratique du sport doit être inculqué à l’enfant pour lui permettre de choisir sa discipline et d’exceller pour pouvoir être demain le porte flambeau du sport burkinabè ;
  • Réorganiser toutes les structures qui gèrent le sport dans notre pays ;
  • La mise en place dans chaque province d’un centre de formation dans toutes les disciplines sportives ouvert à tous les jeunes scolarisés ou non dès l’âge de 7ans ;
  • La dotation de tous les établissements scolaires et universitaires d’infrastructures sportives, base du sport d’élite ;
  • La réhabilitation et valorisation de nos jeux et sports traditionnels ;
  • L’incitation des entreprises à investir dans le sport ;
  • Inculquer la pratique du sport et le goût d’aller au stade en grand nombre ;
  • Encadrer et soutenir les comités de mobilisation et d’animation des supporteurs sans calcul politique ;
  • Inciter et encourager les jeunes filles à la pratique sportive ;
  • Elaborer un programme cohérent de formation et d’encadrement des animateurs sportifs.

LA JEUNESSE

Le chômage et le sous emploi constituent le lot des jeunes. 54% des chômeurs sont des femmes et 82% sont des hommes. C’est pourquoi nous avons innové dans notre programme par :

  • La promotion de l’auto- emploi pour les jeunes
  • La création d’une structure de financement des projets et initiatives des jeunes sans qu’il ne leur soit demandé de garanties. Car comment demander à un jeune démuni qui a de bonnes idées, des projets viables d’apporter des garanties ? Ce n’est pas juste ;
  • Cette institution accompagnera administrativement, juridiquement et financièrement tout jeune initiateur de projet ;
  • L’insertion harmonieuse des jeunes dans le tissu social par l’acquisition d’une formation et d’un enseignement de qualité ;
  • Notre programme va assurer à la jeunesse des revenus, de l’emploi, la protection sociale, le logement et leur assurer une place de choix dans les sphères de prise de décisions ;
  • Instaurer l’enseignement de l’entrepreneuriat au profit des jeunes dans touts les secteurs d’activité ;
  • Les jeunes auront accès à une éducation extra- scolaire à travers le développement des compétences, la réhabilitation et la vulgarisation des infrastructures éducatives des jeunes existants et en construire de nouvelles ;
  • Les emplois verts contenus dans le plan d’urgence (P U R ) seront d’un recours utile pour la jeunesse en quête d’emplois et de formation.

L’EAU,SOURCE DE VIE, NOTRE GRANDE PRIORITE

La maîtrise de l’eau sera une de nos grandes priorités

  • Chaque village et hameaux du Burkina Faso doit avoir accès à l’eau potable ;
  • Une campagne de réparation de tous les forages en panne sera menée sur tout le territoire ;
  • Opération prioritaire d’érection de forages et de puits à grand diamètre dans le pays partout où besoin sera ( 1000 forages par an, soit 5000 pourle quinquennat. Coût estimatif pour les 05 ans : 15 milliards) ;
  • La maîtrise de l’eau sera intensifiée et disponible partout : de l’eau potable, l’eau pour irriguer les terres, l’eau pour le cheptel ;
  • Extension de la zone de couverture de l’ONEA ;
  • Aménagement de certains barrages en proie à l’ensablement ;
  • Une étude complémentaire sera diligentée sur le fleuve Mouhounen vue de sa navigabilité avec les pays voisins tel le Ghana ;
  • Meilleursuivi des eaux de surfaces et des eaux souterraines ;
  • Promotion de grands projets de création de points d’eau ;
  • Meilleur suivi de l’exploitation des forages ;

L’ENVIRONNEMENT

L’environnement sera sans aucun doute le combat majeur du quinquennat. C’est le socle sur lequel nous allons nous appuyer pour la création de milliers d’emplois et pour l’amélioration de la qualité  et le cadre de vie de nos compatriotes.

Création d’emplois verts :

Ce sont des emplois crées dans le domaine  de l’environnement.

Les Fonds du PURdonneront la possibilité à travers des micro-crédits aux femmes et aux jeunes de se prendre en charge et de lutter contre la pauvreté.

  • Création des unités de retraitement des déchets plastiques et ordures ménagères dans toutes les villes et dans tous les villages.

Ces unités de retraitement serviront à la fabrication de différents objets : tables, chaises, chaussures, ceintures, cordes, règles, équerre, sacs de jute, mèches, panneaux publicitaires, pavés, tuiles…

Faisabilité :

Formation des acteurs et mise en place des unités dans les différentes communes.

Processus de retraitement :

Ramassage et collecte des sachets ; transport des déchets vers l’unité de recyclage.

Traitement :

Pour le traitement, du personnel sera formé et employé (Ramasseurs, laveurs). Une filière verra le jour.

 Débouchés commerciaux :

Les Etablissements (équerres, règles, rapporteurs etc..) ;

  • Sur les marchés (les sceaux, bassines, sacs, mèches, cordes…) ;
  • Les ministères de la construction, de l’Urbanisme du désenclavement, des transports, des entreprises de construction ( pavés, panneaux de signalisation etc…)

Avantages :

  • Réduction du chômage dans les communes urbaines et rurales
  • Assainissement et amélioration du cadre de vie et de la qualité de vie

Protection, restauration et l’amélioration du cadre de vie et de la qualité de vie :

  • Création d’espaces verts, des aires de jeux, des centres de loisirs dans les chefs- lieux de provinces et de départements.
  • Plantation d’un arbre pour une naissance ou baptême.
  • Institution d’une journée de l’arbre ;
  • Création de bois sacrés dans les départements et villages avec l’aide des autorités coutumières et religieuses
  • Création d’une institution à faible taux d’intérêt pour le financement de tout projet entrant dans le cadre de la protection de l’environnement et de la valorisation des produits issus de cet environnement ;
  • Lutte accrue contre le braconnage et l’abattage abusif d’animaux à des fins de plaisir ;
  • Intensification de la pisciculture ;
  • Intensification de la lutte contre la pollution.
  • Installation des poubelles dans les rues des grandes villes et Sensibiliser les populations à y jeter les déchets plastiques ;
  • Création d’une police de salubrité ;
  • Reforestation intensive d’espèces utilitaires ;
  • Création de points d’eau (zone de chasse et de pêche) ;
  • Promotion de l’écotourisme ;
  • Réhabilitation du parc zoologique de BOBO DIOULASSO ;
  • Le parc animalier de Ziniaré sera réhabilité et totalement pris en charge.

UN PROJET AMBITIEUX, TOURISTIQUE ET EDUCATIF VERRA LE JOUR POUR LA QUALITE DE VIE ET POUR L’AMELIORATION DE CADRE DE VIE AU COURS DE CE QUINQUENNAT

Pour le bien-être des populations et pour l’éducation environnementale un projet majeur sera réalisé. Pour la première fois au Burkina Faso,  une plage artificielle verra le jour.

Cette plage serra réalisée à Ouagadougou la capitale, elle comportera des plans d’eau, une piscine olympique, un parc floral, des aires de jeux, un parc zoologique, le tout dans un environnement de sable, boisé de palmiers et de cocotiers

    ELEVAGE

Nous proposons :

  • Amélioration génétique des races et des types d’élevage ;
  • Promotion de l’élevage intensif ;
  • Vulgarisation du programme d’insémination artificielle et création d’un centre national performant d’insémination artificielle et d’une véritable banque de semence ;
  • Mise en place d’une cellule d’encadrement dans chaque zone d’élevage et création de coopératives ;
  • Encourager la production laitière par la création de centres, de collecte et de stockage performants ;
  • Création d’un fonds spécial pour le soutien aux promoteurs de projets d’élevage, une structure de promotion et de suivi de tous les projets agropastoraux sera créée.

L’AGRICULTURE

Les vaillants acteurs que sont les paysans verront leurs actions renforcées. Car l’autosuffisance alimentaire reste un objectif à atteindre.

Nous proposons :

  • Création d’une institution de micro-crédits au profit des agriculteurs ;
  • La modernisation des outils de travail ( la mécanisation de l’agriculture) ;
  • La valorisation de la filière Anacarde(accroitre la production et installation d’unités de transformation) ;
  • La promotion des cultures vivrières ;
  • La revalorisation de la filière cotonnière (production et transformation) ; et la prise de mesures permettant aux producteurs de jouir du fruit de leur travail ;
  • Augmentation de la production et de la valorisation de l’engrais organique ;
  • Nous allons expérimenter de nouvelles cultures telles l’hévéa,

le teck…. ;

  • La promotion et la consommation des produits locaux font aussi partie de nos priorités afin d’économiser nos devises.

L’ENERGIE

  • Transformation des ordures en combustibles;
  • Faire la promotion des énergies nouvelles et renouvelables comme le solaire ; la vulgariser et la rendre accessible à tous par des mesures incitatives et des subventions ;
  • Outre l’énergie industrielle, le solaire servira aussi au domestique, c’est-à-dire la promotion des fours solaires pour la cuisson etc. ;
  • D’autres sources d’énergie seront recherchées et expérimentées, par exemple l’énergie éolienne ;
  • L’expérience biomasse sera fortement encouragée.

LES MINES

  • Ce secteur sera assaini par une taxe appelée écotaxe à laquelle seront assujetties toutes les sociétés minières opérant dans notre pays ;
  • Les ressources générées dans les zones où opèrent ces sociétés serviront à :
  • La restauration de l’environnement dégradé.
  • La création de petites unités de recyclage des différents déchets.
  • La création d’écoles, dispensaires, octroi de micro-crédits, de forages, etc.

L’HABITAT

Chaque Burkinabè aura un toit. D’où notre politique :

  • De la construction de HLM ( Habitat à loyer modéré) à base de matériaux locaux adaptés à notre climat et à nos cultures.
  • De rendre accessible le crédit immobilier aux revenus les plus faibles.
  • Désormais les lotissements ne seront effectifs que si toutes les conditions sont réunies (assainissement, voiries, infrastructures socio-culturelles, écoles, dispensaires) etc.
  • Les fraudeurs et autres détourneurs de parcelles seront sévèrement punis, quelque soit leur rang social

              Le FONCIER

NOUS PROPOSONS :

  • d’organiser les états généraux du foncier
  • La sécurisation foncière à travers le plan foncier rural
  • La sécurisation des droits fonciers coutumiers et le système d’immatriculation
  • de procéder à l’Immatriculation foncière qui offre l’avantage d’être garantie par l’Etat. Son principal effet est la délivrance d’un titre foncier de propriété privé opposable à tous.Le titre confère à son titulaire les prérogatives juridiques y compris le pouvoir de disposition.
  • La Création et le suivi des structures capables de défendre les intérêts des différents usagers
  • de mener une vaste campagne d’information et de sensibilisation de la population et des responsables administratifs locaux sur le plan foncier rural ;
  • de Rendre fonctionnels les centres de décisions, de régulation et d’arbitrage des crises foncières et agraires ;
  • La mise en place des institutions locales de gestion foncière ;
  • La Lutte contre l’expropriation abusive des terres

INFRASTRUCTURES ROUTIERES

Nous allons travailler :

  • A la concrétisation des projets intercommunautaires :
  • autoroute Abidjan- Ouaga;
  • La dorsale Bamako – Djibo-Dori-GoromGorom- Sebba-Niger.
  • Au prolongement du chemin de fer :
  • Kaya – Tambao -Niger
  • A l’aménagement et l’entretien des pistes rurales.
  • Des axes routiers seront bitumés :
  • L’axe Kongoussi- Djibo ;
  • l’axe ouahigouya – Titao -Djibo ;
  • l’axe Kantchari- Diapaga ;
  • l’axe Manga- Zabré ;
  • l’axe Pô-Tiébélé-Guelwango ;
  • l’axe Poura-Fara-Hamele ;
  • l’axe Toma-Tougan et bien d’autres
  • L’aménagement des routes dans les différents secteurs et quartiers, l’éclairage et l’assainissement
  • L’aménagement des pistes rurales occupera une place de choix dans nos actions. La réduction de la pauvreté passe par le désenclavement des provinces, départements et villages.

L’ETAT DE DROIT ET DE DEMOCRATIE

Dans le Burkina nouveau nous proposons :

  • La démocratie et le développement doivent aller de pair.
  • La consultation régulière du peuple (élections et référendum)
  • Promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance.
  • La séparation des pouvoirs sera une réalité.
  • La justice sera indépendante.
  • Le respect des droits de l’Homme, la promotion de la culture, de la paix, du civisme et de la citoyenneté seront promus.
  • Expliquer et enseigner le respect des droits de l’homme.

Pour une éducation à la culture de la paix et à la citoyenneté pour une société responsable et apaisée, pour une jeunesse épanouie, nous allons :

  • Inculquer à la base les valeurs de l’éducation et de la culture de la paix ; éduquer et sensibiliser sur les valeurs politiques et juridiques sociales et écologiques.
  • Promouvoir la tolérance, le pardon, la solidarité, l’humanisme, l’amour du prochain et la non- violence ;
  • Instaurer l’enseignement de l’éducation civique et morale au niveau secondaire et supérieur
  • Enseigner et éduquer à la protection de l’environnement.

L’AIDE SOCIALE AUX PERSONNES HANDICAPEES ET VULNERABLES

Concernant les handicapés, leur intégration sociale réelle passe par la disparition des obstacles qu’ils rencontrent dans leur vie quotidienne pour se déplacer

La levée des barrières architecturales s’avère indispensable. Aussi une attention particulière leur sera accordée. Il s’agira de rendre applicables les textes en leur faveur dans les domaines de l’emploi, de la formation, de l’éducation, de l’accès aux bâtiments, aux transports.

Favoriser l’obtention de moyens adaptés de déplacement par une exonération totale des droits de douane et autres taxes s’avère nécessaire.

Promouvoir les activités, culturelles, sportives et économiques, pour les personnes vivant avec un handicap.

Ces mesures permettront de réduire les dépenses d’assistance, elles permettront également à ces personnes de retrouver leur autonomie et leur dignité. Les personnes âgées malades ou fatiguées, les femmes enceintes, celles qui portent des landaus ou des fardeaux profiteront des nouveaux aménagements qui seront réalisés par les compagnies de transport.

  • Notre mission dans ce Burkina nouveau sera d’accorder la priorité à ces domaines. Un fonds dénommé Fonds de Soutien d’Entraide et de Solidarité‘’F.S.E.S’’ sera créé pour venir en aide aux plus démunis et vulnérables.

L’écologie politique dont la philosophie et les principes reposent sur la paix et la non-violence va promouvoir ses valeur

BONNE GOUVERNANCE ET DEVELOPPEMENT

Dans notre programme pour un Burkina nouveau, nous nous engageons à combattre énergiquement la corruption.Notre objectif est d’œuvrer et de tout faire pour une transparence dans la vie économique, politique et sociale.

Pour lutter contre la pratique de la corruption, il nous faut :

  • Un pouvoir judiciaire fort, solide, indépendant, avec des juges compétents.
  • Cette lutte farouche contre la corruption et les différentes tares de l’administration nous permettra d’optimiser les finances publiques.

LA DETTE

Nous devons lutter pour son effacement afin d’alléger le fardeau qu’il constitue pour le budget de l’Etat.

  • Notre démarche consistera à demander à certains pays créanciers de reconvertir notre dette en projets de développement pour lutter contre le chômage, la pauvreté et la dégradation de l’environnement.
  • Des mesures courageuses seront prises pour réduire le train de vie de l’Etat.
  • Une contribution annuelle à travers un impôt sera demandée aux grosses fortunes de notre pays.
  • Une écotaxe sera instituée pour générer des ressources complémentaires.
  • seront concernées:
  • Les entreprises de désenclavement terrestre
  • Les sociétés industrielles
  • Les sociétés pétrolières
  • Les sociétés productrices d’alcool et de tabac
  • Les sociétés minières
  • Les sociétés productrices et importatrices de pesticides
  • Les sociétés de jeux de hasard (casino et loterie) etc…
  • Des mesures incitatives seront prises pour encourager au rapatriement de fonds déposés à l’étranger par des compatriotes pour la création d’entreprises et de sociétés en faveur de la lutte contre le chômage et la pauvreté.
  • Des réductions d’impôts et de taxes seront consenties à ces entrepreneurs.
  • Si toutes les mesures que nous préconisons rencontrent l’assentiment de la majorité des Burkinabé parmi les mesures urgentes à prendre, figurent en bonne place, la situation des travailleurs et des conditions de vie et d’études des étudiants et élèves.

CONCERNANT LE BUDGET DE L’ETAT

DES RECETTES

En matière de recettes, le niveau de recouvrement sera amélioré, l’assiette fiscale sera élargie.

Pour optimiser le travail des différentes régies, des mesures nouvelles seront prises pour améliorer les conditions de travail et de vie des agents.

DES DEPENSES

Au niveau des dépenses,

  • l’inflation sera maîtrisée, les dépenses de fonctionnement réduites (achat véhicules de prestige) etc…
  • Le choix des investissements sera fait avec plus de rigueur.
  • Concernant la gestion de ressources humaines, une structure de promotion sera créée pour la valorisation de l’expertise nationale. Elle sera chargée du placement des cadres Burkinabé à l’étranger et cela dans la transparence la plus totale

LES FORCES DE DEFENSE ET DE SECURITE

La sécurité est gage de paix, de stabilité et de développement harmonieux.

Dans le domaine de la sécurité : 

  • Créer des conditions de vie meilleure pour les agents de force de l’ordre.
  • Les doter de moyens d’intervention nécessaires à la hauteur de leurs missions.
  • Travailler à améliorer leur image au sein de la population.
  • Renforcement de la capacité de nos forces de sécurité à travers la création d’un Fonds de Cohésion Sociale et de sécurité( FCSS).
  • Dotations de matériels de sécurité plus performants et de moyens de locomotion en nombre suffisant ;
  • Achat de nouveaux véhicules et matériels pour les soldats du feu, la brigade des sapeurs-pompiers militaires et la protection civile
  • Aménagement des postes frontières et création d’infrastructures socio-culturelles, sportives, éducatives et de loisirs.
  • Former les forces de police et de sécurité à la maitrise totale des TIC (technologies de l’information et de la communication)
  • L’accroissement des effectifs des forces de l’ordre et la dotation de nouveaux moyens de communication et d’intervention que nous proposons d’acquérir, permettront de lutter efficacement contre les bandits de grand chemin qui écument nos villes et campagnes.

Ces aménagements et infrastructures rendront le service plus humain, accroitront l’efficacité des agents d’une part et d’autres part permettront le rapprochement entre les agents et les populations locales.

Le fond de cohésion sociale et de sécurité(F.C.S.S) servira à la réalisation de ces infrastructures sociales.

Concernant l’armée nationale :

  • Elle doit être félicitée et encouragée au regard des derniers événements survenus dans notre pays.
  • En concertation avec toutes les composantes de cette armée, nous travaillerons à améliorer les conditions de travail et de vie et renforcer la cohésion au sein de la grande muette.
  • Pour notre part notre armée qui se veut une armée de paix et non belliqueuse, tout en restant vigilante devra s’orienter vers les actions de développement.

LACOOPERATION ET LES AFFAIRES ETRANGERES

  • Coopération régionale et sous régionale : dynamiser les liens d’amitié et de fraternité, de concorde et de bons voisinages avec tous les pays de la sous région.
  • Réaffirmons notre attachement et notre engagement à maintenir les liens forts avec toutes les institutions communautaires (la CEDEAO, l’UEMOA, le CONSEIL DE L’ENTENTE, l’UNION AFRICAINE)

Coopération internationale :

Réaffirmons notre engagement aux idéaux des Nations-Unies, aux principes fondamentaux et aux principes du droit international à savoir :

  • Le respect des droits de l’homme,
  • La promotion de la paix,
  • La sécurité,
  • La coopération et la justice dans le monde
  • Adhérons aux objectifs du Millénaire Pour le Développement ( OMD) à savoir :
  • Eliminer l’extrême pauvreté et la faim ;
  • Assurer une éducation primaire pour tous ;
  • Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ;
  • Réduire la mortalité des enfants de moins de 5ans ;
  • Améliorer la santé maternelle ;
  • Combattre le VIH/SIDA, le paludisme, et d’autres maladies ;
  • Assurer un environnement durable
  • Mettre en place un partenariat mondial pour le développement ;

MONDIALISATION – GLOBALISATION

Les pays industrialisés sont en phase de recolonisation de nos dirigeants devenus des puissants relais des grandes multinationales

  • Nous devons combattre le libéralisme sauvage, sans pitié qui détruit tout sur son passage.
  • Nous devons lutter pour donner un visage plus solidaire à cette globalisation.
  • La course effrénée à tout prix vers la croissance économique et le productivisme au service d’un mode de consommation de plus en plus gaspilleur et destructeur, entraine des conséquences énormes pour les pays pauvres bouleversant l’équilibre de la planète

Quatre (4) faits majeurs peuvent être relevés :

Le changement climatique avec les inondations, la canicule et l’augmentation du niveau des mers ;

L’épuisement des ressources naturelles (gaz, pétrole, charbons, la flore et la faune…) ;

La destruction de la diversité biologique terrestre ;

L’impact désastreux des pollutions sur la planète ;

  • Les cancers dus à l’environnement ont progressé de 38% entre 1980 et 2000

LES BURKINABE DE L’ETRANGER

  • Sécuriser nos compatriotes vivant à l’étranger par la politique de coopération de paix, de fraternité, de concorde et de bonsvoisinages ; le refus de cautionner ou de servir de base arrière à qui que ce soit pour déstabiliser son pays d’origine.
  • Mener une politique incitative et réaliste pour amener nos compatriotes à investir dans leur pays d’origine.
  • Créer un ministère chargé des Burkinabè de l’extérieur avec pour mission de canaliser les énergies, les ressources humaines et financières issues de la diaspora.

LA RECONCILIATION NATIONALE

Dans ce Burkina nouveau d’espoir et d’espérance :

  • Tous les Burkinabè doivent se donner la main afin d’avancer vers le développement et le progrès.
  • Tous les Burkinabè doivent vivre en parfaite harmonie dans une société d’amour, de tolérance, de concorde et de pardon.
  • L’esprit de haine, de règlement de comptes et de vengeance doit être banni.
  • Nous devons cultiver le dialogue, résoudre tous les problèmes qui se posent à nous et qui peuvent nous diviser par la concertation et la non-violence. Unis, nous soulèverons des montagnes. Désunis, nous hypothéquerons l’avenir de la nation et celui des générations à venir.

Peuple Burkinabè

Pour réussir cette mission d’apaisement des cœurs et parvenir à une véritable réconciliation nationale, nous avons besoin de votre soutien, de votre confiance et de vos suffrages.

Nous sommes un grand peuple et nous devons le rester.

 

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