Le président français Emmanuel MACRON lors de sa visite à Ouagadougou le 28 novembre 2017.Son semblant langage de vérité devrait induire un changement de mentalité et de comportement entre Français et Africains pour une coopération basée sur un partenariat gagnant-gagnant et non pas de dominant à dominé.(Légende:Laborpresse.net).

Relation Afrique –France : attention à ne pas jeter le bébé MACRON avec l’eau du bain !

EDITORIAL

La visite du président français Emmanuel MACRON au Burkina Faso du 27 au 29 novembre 2017 , a permis à ce jeune Chef d’Etat iconoclaste, de dévoiler davantage sa vision des relations franco-africaines. Sans langue de bois, le président Macron a officialisé le requiem de la françafrique, que d’aucuns estimaient morte ou dans un coma réversible. Cette fois-ci, on peut admettre que le certificat de décès de cette nébuleuse françafrique a été signé le 28 novembre 2017 à Ouagadougou par Emmanuel Macron.Il ne reconnait pas ce serpent de mer, en affirmant qu’il n’y a pas de politique africaine de la France. En fait, ce dont il a été  longtemps  question ,par ce jargon à la sémantique satirique, c’est le syndicat officieux de chefs d’Etat africains agglutinés autour des présidents français, pour défendre leurs intérêts personnels de conservation du pouvoir ,quasiment à vie ,au mépris des principes démocratiques, pourvu qu’ils se conduisent en bons élèves de leur maître colon de l’Elysée .Ainsi, les riches ressources naturelles du continent africain ont été pillées avec la complicité de nombreux chefs d’Etat  et élites africains ,mentalement atteints d’un complexe d’infériorité pour les colonisateurs occidentaux, qui n’ont pas pourtant tous, plus de mérites et de compétences que de braves nègres d’Afrique. Le président Macron est donc à féliciter pour sa volonté de rupture avec ce système oppresseur et de pillage de l’Afrique par les descendants du général De Gaulle. Non à l’impérialisme français et occidental et oui à la coopération bilatérale et multilatérale entre ex- pays colonisés d’Afrique et les ex- colonisateurs occidentaux. Cette coopération doit se mener dans le respect mutuel, avec un esprit de partenariat gagnant-gagnant.

Une semaine avant son arrivée à Ouagadougou,le président Macron avait dressé un réquisitoire osé contre la politique intérieure française, en disant qu’il fallait rompre avec la France qui ment. En effet, le mensonge français transparait à travers son concept alambiqué de diplomatie du ni, ni : ni ingérence, ni indifférence. Il s’agit là d’un mensonge grossier que la France a longtemps propagé sur la scène diplomatique. Car, face à une situation internationale de crise dans un pays quelconque, la France ne saurait adopter une posture réelle d’indifférence. Elle fait toujours acte d’ingérence soit, pour protéger ses ressortissants, soit pour ses intérêts économiques et géopolitiques stratégiques. Par conséquent, si Emmanuel MACRON réussit à mettre fin à ce mensonge de la diplomatie française et à la Françafrique,il aurait contribué à humaniser davantage les relations entre la France et d’autres civilisations à travers le monde.

Par ailleurs, le président Macron a asséné une vérité aux Africains qui revendiquent de la France, sans cesse des plans MARSHALL pour le développement de l’Afrique. Il a fait rappeler que le concept de plan Marshall a été conçu suite à la guerre mondiale pour reconstruire. Le développement véritable de l’Afrique viendra de la prise de conscience et de responsabilité des élites et peuples africains, pour une gestion rationnelle et non conflictuelle des ressources nationales et par la bonne gouvernance actée par les principes démocratiques, dont celui de l’alternance.

Au regard de ces quelques fais, on sent une certaine volonté du président Macron de changer positivement les relations internationales, pour plus de cohésion et de cohérence. On se rappelle son attitude diplomatique auprès du président américain belliciste Donald TRUMP, sur la nécessité du financement contre les effets des changements climatiques. Aussi, le président MACRON fait figure d’un bébé assez sage et visionnaire, qu’il ne faudrait pas jeter avec l’eau de bain. Il faut renforcer la coopération avec lui et attendre de  le juger, tel un maçon au pied du mur, d’ici la fin de son quinquennat en 2022.

                                                                                                                                      Laborpresse.net               

28 novembre    2017

 

Communiqué

 

Lectrices, lecteurs

Le journal trimestriel Labor N°22 du 4è trimestre 2017 est disponible dans des alimentations de stations TOTAL et autres supermarchés au Burkina Faso .Prix de vente: mille(1.000) FCFA.

Dans Labor N°22, des articles entres autres à lire :

Infractions routières au Burkina

Les mesures fortes de poursuites judiciaires.

Commune de Ouagadougou

Vers la fin des lotissements

La tuberculose, une maladie qui tue plus que le SIDA

Economie mondiale

Le FMI trace des perspectives sombres

Les moments convenables pour les repas.

En plus de son journal trimestriel Labor, le groupe de presse Laborpresse vous offre la possibilité de lire chaque jour des informations sur sa presse en ligne : www.laborpresse.net 

 

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One comment

  1. La plupart des états africains ont obtenu l’indépendance en 1960.57 après, les peuples africains continuent de crier que la colonisation est la base des problèmes de sous-développement du continent. Certes, les colons ont pillé les ressources naturelles de l’Afrique et torturé des Africains. Cela constitue la page sombre de l’histoire coloniale. Cependant, il y a aussi les bienfaits de la colonisation en termes d’apport des connaissances scientifiques et des progrès technologiques sur le continent. Les Africains ont surtout utilisé leur savoir dans la magie noire pour des sorcelleries, des méchancetés, des esprits de jalousie et de haine qui se répercutent sur la vie politique. Des mentalités égoïstes et haineuses qui retardent l’essor des principes démocratiques en Afrique. Ces tares des temps modernes, ont tendance à noyer la légendaire tradition d’humanisme et de solidarité des Africains. Il faut lutter contre ces dérives pour amorcer véritablement le développement durable de l’Afrique et cesser les accusations exagérées sur la colonisation. Le véritable problème du sous-développement de l’Afrique, repose sur les Africains eux-mêmes, notamment sur l’élite politique égocentrique et mégalomane, la jeunesse frivole en perte d’identité culturelle et partisane du moindre effort

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