Commentaire
On meurt de moins en moins de maladies du coeur dans certains pays européens, selon une étude menée par des chercheurs de la British Heart Fondation à l’université d’Oxford (Grande-Bretagne) publiée dans le European Heart Journal. Au total, 33% des décès qui surviennent dans les pays de l’ancienne « Europe des Quinze » (l’Europe de l’Ouest en gros) sont de cause cardio-vasculaire : le cancer y est désormais la première cause de mortalité. Mais, dans l’ensemble de l’Europe, les maladies du coeur et des vaisseaux font toujours deux fois plus de victimes que les cancers.
A lire l’étude menée par des chercheurs de la British Heart Fondation à l’université d’Oxford, il y a de très grandes disparités géographiques entre les pays riches de l’Europe de l’Ouest et le reste du continent. Dans ces pays de l’Ouest, comme la France, la Belgique, le Danemark ou encore le Luxembourg, la prévention des risques cardiaques et la qualité des traitements a énormément progressé, d’où, bien sûr, la baisse des malades du cœur.
Mais même si le cancer occupe désormais la place numéro un dans ces pays, cela ne remet pas en cause les progrès qui ont été également réalisés dans les traitements de cette maladie.
Pour les chercheurs, l’intérêt principal de l’étude n’est d’ailleurs pas de comparer la prise en charge de ses deux maladies, mais de souligner l’importante inégalité qui persiste entre l’Europe occidentale et orientale, dans la gestion des risques cardiaques. En tout cas, pour prévenir ces deux pathologies, les conseils sont les mêmes : il faut boire moins, ne pas fumer, manger des aliments sains et pratiquer une activité physique.
Oscar Félix Diakité
Laborpresse.net 20 novembre 2020