Ministère des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur.

Services de l’ONU au Burkina Faso : attention à la récidive de la provocation pro terroristes

Billet

Les services de l’ONU au Burkina Faso, semblent n’avoir pas tiré leçon de l’expulsion de leur précédente représentante Mme Barbara courant fin 2022.

Mme Barbara qui avait fait d’une immixtion incongrue dans la gestion des affaires intérieures du Burkina Faso en voulant s’ériger en interlocutrice des groupes armés terroristes a été déclarée persona non grata et sommer de quitter le pays.
Les récentes terminologies usitées par le système de l’ONU au Burkina Faso frisent la provocation.

Les faits

Le Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a constaté avec regret l’utilisation inappropriée, par les représentants de certaines agences du système des Nations Unies au Burkina Faso, de l’expression « groupes armés non étatiques » pour désigner les terroristes qui endeuillent nos braves populations. Ce concept ne dispose d’aucune définition consensuelle en droit international. De plus, l’emploi du terme « milices » pour qualifier nos vaillants Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) est inacceptable réplique le chef de la diplomatie burkinabè.

Face à cette grave dérive, le Ministère en charge des Affaires étrangères a convoqué, le lundi 24 mars 2025, la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies et l’ensemble des chefs d’agences au Burkina Faso pour une mise au point officielle.

Lors de cette rencontre,  rapporte le Service d’information du gouvernement (SIG),le Burkina Faso a fermement condamné l’usage non conforme de ces terminologies, qui pourraient traduire une volonté de légitimation ou de requalification de la barbarie dont le peuple burkinabè est victime depuis une décennie. Une telle attitude pourrait compromettre la bonne collaboration entre notre pays et le Système des Nations Unies prévient le ministère.

Le Burkina Faso rappelle que des termes appropriés et précis doivent être utilisés pour décrire la guerre qui nous a été imposée. Il souligne avec force que les criminels qui attaquent, tuent, pillent et violent les innocentes et paisibles populations doivent être désignés sans ambiguïté par le seul terme qui sied : « terroristes ». Quant aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), ils doivent être reconnus comme des citoyens burkinabè qui, de manière volontaire et courageuse, se sont engagés à défendre l’intégrité de leur pays. Ils sont nourris par l’espoir de vivre un jour libres et dignes sur leur terre natale et leurs actions sont rigoureusement encadrées par des dispositions légales et réglementaires.

Au-delà du Système des Nations Unies au Burkina Faso, cette clarification sémantique s’adresse à toutes les organisations nationales, sous-régionales et internationales, ainsi qu’à l’ensemble des partenaires du Burkina Faso. Notre pays ne saurait accepter une confusion terminologique qui, sous couvert d’euphémismes, déforme la réalité du drame vécu par notre peuple et donne une forme de légitimité aux auteurs de ces atrocités,déclare le ministère.

Le Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur de
Karamoko Jean Marie TRAORE a fait ces mises au point a toute fin utile.

L’ONU doit cesser de se comporter comme un soutien des terroristes.L’ONU qui n’apporte pas de moyens armés au Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme,doit respecter le choix souverain du peuple dans cette lutte avec ses forces combattantes formées et équipées à cet effet.



Bérenger Traoré
Laborpresse.net Vendredi 28 mars 2025



 

Share This:

Check Also

AES : vers l’harmonisation des procédures douanières

Commentaire Les trois pays (Burkina Faso,Mali, Niger) de l’alliance des Etats du Sahel (AES) ont …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Image CAPTCHA

*

× Comment puis-je vous aider ?