Commentaire
L’explosion mortelle de 2 véhicules le 27 novembre 2020, près du poste de péage à la sortie ouest de Ouagadougou, pose la problématique du non-respect de l’interdiction du transport mixte au Burkina Faso.
L’explosion est consécutive à la collision entre un car de transport en commun et un petit véhicule sur la route nationale N°1 menant de Ouagadougou à Bobo-Dioulasso. La déflagration serait due à l’explosion de bouteilles de gaz butane contenues dans le car. Sur le champ, le bilan faisait état de 6 morts et une dizaine de blessés. Par la suite, le nombre est porté à 7 avec un des blessés qui a succombé.
Au niveau des compagnies de transport, il existe une négligence totale pour le respect de l’interdiction du transport mixte (transport de passagers avec du bétail, des substances combustibles etc…).Dans quelques sociétés de transport, l’on se contente de dire aux passagers qu’il est interdit de voyager avec des bouteilles de gaz butane. Cette annonce ne suffit pas. Il faudrait désormais des fouilles des gros bagages et colis dans les gares, pour s’assurer qu’ils ne comportent pas de produits explosifs Autrement, chaque gare devrait être contrainte par les autorités, à se doter d’appareils sécuritaires de détection d’objets métalliques comme cela se fait à l’entrée des institutions financières et certains services publics et privés. Les produits interdits pour les transports de passagers devraient être acheminés à destination par des véhicules réservés spécialement à ces produits et autres bagages.
Force devra rester à la loi dans ce domaine sensible du transport au Burkina Faso, car, il y va de la survie humaine.
Oscar Félix Diakité
Laborpresse.net 1er Décembre 2020