Vandalisme des gilets jaunes en France : une réplique du printemps arabe ?

Chronique de Demi Fou

  Je me suis arraché encore une bonne partie de ma tignasse qui reste, pour cogiter mille et une fois sur le mobile réel du phénomène des gilets jaunes en France. Le second acte des manifestations de ces giletistes le samedi 8 décembre 2018, dans plusieurs villes françaises dont Paris, m’a fait penser au printemps arabe, qui a secoué la Tunisie courant 2011, ensuite la Libye, l’Egypte, pour des revendications de liberté et de démocratie. L’ex président français à l’époque, Nicolas Sarkozy qui avait des règlements de comptes personnels avec le Guide libyen Muammar Khadafi,dont le dossier judiciaire est en instance, avait été suspecté à tort ou à raison d’avoir instrumentalisé la déstabilisation de la Libye à travers le concept du printemps arabe. Aussi, je me demande si les actes de vandalisme des gilets jaunes ne seraient pas une sorte de réplique du printemps arabe.

Si, si, dans la Bible, il est dit, de ne pas faire aux autres, ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse. Le concept de révolution anarchiste du printemps arabe, a abouti à l’insurrection populaire et pyromane au Burkina Faso les 30 et 31 Octobre 2014.

Au départ, les gilets jaunes manifestaient contre la hausse des prix des hydrocarbures, en dénonçant la vie chère comme le fait au Burkina, la Coalition Contre la Vie Chère(C.C.V.C).Mais à la différence du gouvernement burkinabè, celui français a suspendu la hausse des prix du carburant pour 6 mois ,dans l’attente de mesures palliatives car, selon lui ,aucune taxe ne doit contribuer à accroître la misère des Français. Je vois des gens qui diront, voilà au moins un gouvernement qui est à l’écoute de son peuple. Mais, j’ai l’impression que les gilets jaunes, ont d’autres motivations et cherchent à rouler dans la farine de blé, le président Macron et son gouvernement. En effet, en voyant sur des banderoles de gilets jaunes le 8 décembre 2018 ; des slogans « Non au capitalisme », le masque de ces manifestants commence à tomber, pour dévoiler leur visage politique ou politicien. On pourrait supposer, que ce sont les anticapitalistes, qui peuvent être des communistes, des socialistes ou nationalistes extrémistes, qui tirent les ficelles des gilets jaunes comme des marionnettes .Pourtant, le gouvernement Macron s’est voulu ouvert aux sensibilités politiques et sociales, pour une France unie.

Des migrants, sont aussi suspectés, de vouloir forcer l’entrée des frontières françaises, à travers ce mouvement déguisé. Les hypothèses se multiplient pour la recherche des causes profondes de ce phénomène nouveau et brusque. D’aucuns pensent, que les extrémistes, qui peinent à émerger au plan électoral, voudraient empêcher l’exécutif de gouverner, pour espérer parvenir à dicter leur loi. En voyant des actes ignobles de vandalisme perpétrés par des gilets jaunes, qui brisaient des vitres de commerce, renversaient des voitures, des points de vue sont émis, pour comparer ces actes à ceux du printemps arabe, car, il existe en France, des gens de couleurs, qui ne sont pas systématiquement des Français et Européens d’origine et qui sont réputés à travers le monde, comme des peuples violents de l’intifada. Les services de sécurité, qui ont fait preuve d’un déploiement impressionnant de moyens de rétablissement de l’ordre public, devraient continuer ainsi, pour redonner à la France, son image de pays de démocratie et non d’anarchie et de violence. Les 1200 gilets jaunes appréhendés par la police et mis en garde à vue, devraient subir des interrogatoires et investigations minutieuses, pour déceler les causes réelles de ce mouvement sauvage. Même des républiques bananières d’Afrique, qui pratiquaient ces actes de vandalisme lors des crises pré et post-électorales, s’acheminent progressivement vers l’abandon de ces agissements moyenâgeux.

Demi-Fou

Laborpresse.net       09 décembre 2018