La session ordinaire 2021 du comité national de pilotage des pôles de croissances (CNPPC), s’est tenue en juillet 2021 à Ouagadougou sous l’égide du Premier ministre Christophe Dabiré.

Zones d’Activités Industrielles (ZAI) du Burkina Faso : 118 industries non fonctionnelles sur 728

Commentaire

Le gouvernement du Burkina Faso voudrait relancer l’économie nationale en boostant les agropôles.Des efforts restent à fournir, car 16,2% d’unités industrielles ne sont pas fonctionnelles.

La session ordinaire  2021 du comité national de pilotage des pôles de croissances (CNPPC), s’est tenue en juillet 2021 à Ouagadougou sous l’égide du Premier ministre Christophe Dabiré. Le thème retenu était : « Relever le défi du développement industriel des agropôles en vue d’accroître la résilience de l’économie nationale ».

Les pôles de croissance (PC), ont été retenus comme l’une des options de développement, pour accélérer la transformation structurelle de l’économie burkinabè. Ainsi, le gouvernement  a entrepris la mise en place des agropôles, afin d’améliorer la balance commerciale agricole et alimentaire, de contribuer significativement à la réduction de la pauvreté, d’assurer des emplois décents, surtout pour les ruraux, et de contribuer fortement à la sécurité alimentaire.

Pour la session ordinaire du Comité National de Pilotage des Pôles de Croissance (CNPPC),  il s’est agi de faire le bilan des zones d’activités industrielles (ZAI), et l’analyse des défis, enjeux et contraintes de la mise en place des ZAI, l’appréciation du processus de maturation des pôles de croissance en exécution ou en préparation. Ce sont entre autres :

-le Pôle de croissance de Bagré,

-les agropôles du Sourou et de Samendeni,

– le pôle de croissance de l’Est,

– le pôle de croissance du Sahel,

-la grappe huilerie de Bobo-Dioulasso,

– le technopôle ERTIC de Ouagadougou,

– le technopôle pharmaceutique,

-les « Zones économiques spéciales ».

La réussite de la mise en œuvre de ces pôles de croissance,  constitue un enjeu majeur dans la stratégie d’industrialisation du pays.

Le secteur industriel burkinabè reste toujours embryonnaire. Sur 728 unités industrielles répertoriées dans les 13 régions du Burkina Faso en 2018, il ressort que 118 sont non fonctionnelles, soit 16,2%. Dans les agropôles, on dénombre environ 43 unités de transformation de petites et moyennes capacités. Ainsi, de nombreux enjeux et défis se dressent aux agropôles, pour le développement des zones d’activités industrielles, afin de promouvoir la transformation de la production, pour une plus grande valeur ajoutée.

Parmi les problèmes qui freinent le développement industriel du Burkina Faso, figurent les coûts élevés de l’énergie électrique, les difficultés d’écoulement des produits à l’intérieur et l’extérieur du pays.Des produits alimentaires comme la tomate, faute d’unités industrielles fiables de transformation, pourrissent dans des champs de producteurs.Des solutions urgentes à ces deux problématiques,  devraient permettre de mieux relancer les activités des agropôles.

Bérenger Traoré

Laborpresse.net       25 Juillet 2021

 

 

 

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