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Billet
Dans la société, beaucoup de problèmes demeurent non résolus à cause du manque de courage et de sincérité des uns et des autres, pour tenir des langages de vérité.L’audace du ministre de l’éducation nationale Pr Stanislas Ouaro, en crevant l’abcès, devrait permettre à tous les pharisiens du savoir, de faire désormais profils bas et de modérer leur langage , pour ne pas être ridicules au sein de l’opinion publique comme étant ces « terroristes » ciblés par le ministre.
Le ministre en charge de l’éducation, Pr Stanislas Ouaro, a lancé le samedi 2 octobre 2021 la rentrée scolaire des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) à Bobo-Dioulasso. La vision qui entoure ces écoles, va dans le sens de développer le capital humain pour impulser un véritable développement du Burkina Faso. Au lendemain du début officiel de la rentrée scolaire et académique, ce fut au tour des élèves de la première promotion des classes préparatoires aux grandes écoles, d’intégrer leurs établissements. Ces élites scientifiques sont au nombre de 96 élèves pour l’année scolaire 2021-2022, soient 48 au CPEG de Bobo et 48 au CPEG de Ouagadougou.
Le Pr Stanislas Ouaro s’est posé en défenseur de l’accès du savoir au plus grand nombre d’où son désaveu cinglant à l’endroit de ceux qui pensent détenir le monopole du savoir. « Il y a le terrorisme qui nous tue avec des armes et des munitions; nous avons un autre terrorisme qui nous tue aussi: ces individus qui aiment dire qu’ils sont les seuls dans leur domaine. » Il a formulé le vœu, que les élèves d’aujourd’hui soient de grands dirigeants de demain. « Mon rêve c’est de vous voir demain diriger la banque mondiale…, la NASA», a-t-il lancé à l’endroit des élèves. Dans leur configuration, les Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles d’ingénieurs, constituent une suite logique de poursuite des études pour les élèves bacheliers des séries scientifiques.Ce qui est dit, est dit !
Généralement, les fanfarons qui tiennent ce langage sont des théoriciens incapables de réaliser des actions concrètes positives.On en trouve qui passent le temps à tenter de se valoriser par leur militantisme syndical de la FEANF, des concepts idéologiques désuets , en déphasage avec les réalités contemporaines.Ces fanfarons qui deviennent de piètres politiciens, sont souvent hostiles à l’émergence des jeunes car, ils veulent demeurer les seuls avec les titres honorifiques et les richesses nationales.Bande de salamandres ! La vie appartient à tous les combattants méritants.Le Burkina Faso a besoin de beaucoup de savants dans tous les domaines et non d’un savant par secteur d’activité.Nul n’est non plus indispensable.
Oscar Félix Diakité
Laborpresse.net Lundi 04 Octobre 2021
