Le chef du gouvernement burkinabè de transition, Me Appilinaire Kyelèm de Tambéla a dressé un éloquent réquisitoire contre les propos et agissements des occidentaux néo-colonialistes. C’était le lundi 6 mai 2024 à l’occasion de la cérémonie de montée des couleurs à la Primature.

Burkina Faso : les autorités de la transition expliquent les raisons de leur refus du silence

Billet

Le pouvoir de la transition au Burkina Faso maitrise les stratégies de manipulation des impérialistes occidentaux et sait prendre des dispositions pour les démasquer, les fustiger. Le travail d’éveil de conscience des populations qu’il fait contre l’exploitation néo-colonialiste, hante le sommeil de ces dictateurs occidentaux déguisés en faux démocrates et partisans des droits de l’homme qui se retrouvent dans une posture de chiens enragés.

Les récentes déclarations fracassantes des Etats-Unis d’Amérique (USA) sur les supposées violations des droits de l’homme au Burkina Faso dans un contexte de lutte contre le terrorisme, ont indigné de nombreux citoyens patriotes du Faso. En se fiant aux accusations de l’ONG des droits humains (Human Rights Watch) sans discernement, les USA ont prêté le flanc et ont laissé transparaitre un rôle de conspirateurs impérialistes contre le pouvoir de la transition. Comme la France chef de file de cette conspiration s’est totalement discréditée et rendue ridicule, ce sont d’autres canaux comme l’alibi des droits humains et de la liberté d’expression que ces impérialistes tentent d’utiliser pour parvenir à leurs fins. Sur ce point, ils sont encore démasqués.

Le Premier ministre burkinabè Me Apollinaire KYELEM de Tambela

Le Premier ministre KYELEM fustige des prétendus droits humains et liberté d’opinion

Le chef du gouvernement burkinabè de transition, Me Appilinaire Kyelèm de Tambéla a dressé un éloquent réquisitoire contre les propos et agissements des occidentaux néo-colonialistes. C’était le lundi 6 mai 2024 à l’occasion de la cérémonie de montée des couleurs à la Primature.

Chaque fois que les autorités de la Transition prennent la parole, déclare le premier ministre, l’impérialisme et ses valets locaux tremblent. Ils tremblent, précise-t-il, parce qu’ils savent que c’est pour encore révéler au public un aspect de leurs intrigues. « Leur arme contre cela, c’est, chaque fois qu’une autorité prend la parole, de claironner que nous parlons trop au lieu d’agir. Comme si le peuple n’était pas témoin des actes de développement, de transformation sociale et de lutte contre le terrorisme que nous posons » dixit Me KYELEM..

Et le Premier ministre d’affirmer : « Nous avons parlé, nous parlons et nous parlerons, pour contribuer à l’éveil des consciences, afin que plus jamais le peuple ne se laisse duper par des aventuriers sans foi ni loi, et des marchands d’illusions »

« De nos jours, affirme le chef du gouvernement de transition, les droits de l’Homme sont un instrument de contrôle des sociétés du Tiers-Monde au service de l’Occident. Ils permettent dit-il, à l’Occident d’avoir la garantie que ses valets locaux, dont certains sont directement financés par l’Occident, d’autres indirectement par des procédures détournées, auront toutes les latitudes pour mener dans nos pays leurs activités subversives à son profit. Lesquelles activités ont pour finalité d’infiltrer les appareils d’État et d’affaiblir nos États au profit de l’Occident. »

Difficile de nier les propos du Premier ministre tellement ils sont d’actualité et étayés de preuves historiques : « Quand les mêmes droits sont violés en Occident, cela est passé sous silence, ou tout au plus qualifié de simple mesure de maintien de l’ordre. Chacun sait qu’aux États-Unis, toute personne présumée être une menace pour la sécurité nationale est éliminée sans autre forme de procès. Personne ne parlera de violation des droits de l’Homme. Partout dans le monde, les États-Unis se donnent le droit de tuer ou d’intervenir dès lors qu’ils estiment cela nécessaire pour leurs intérêts. On peut rappeler ici les cas du Panama et de Haïti, mais aussi ceux de Cuba en 1901 et en 1961. Sans oublier le Vietnam, l’Iran en 1980, l’Irak, et l’Afghanistan plus récemment. »

Les prises de positions de Me Kyelem de Tambela sur le concept dévoyé de la liberté d’expression sont une vérité irréfutable et cela frise une liberté d’expression à double vitesse : « Tout comme les droits de l’Homme, il en est de même de cet autre cheval de Troie qu’est la liberté d’expression. Pour l’Occident, ses valets locaux infiltrés dans nos sociétés ont le droit de s’exprimer comme ils l’entendent, sans aucune restriction ni réglementation. Gare à quiconque osera remettre cela en cause. Aussitôt les Gouvernements et les médias occidentaux montent sur leurs grands chevaux, grossissent négativement les faits et brandissent les menaces. Les ambassades, les O.N.G. à la solde de l’Occident et les institutions internationales sont mises à contribution pour vilipender, intimider et réprimer. » martèle-t-il.

Le Premier ministre poursuit son réquisitoire en faisant les révélations suivantes : « Pourtant, nul ne viole autant la liberté d’expression que les Occidentaux. Dès le déclenchement du conflit Russie-Ukraine, la France et d’autres pays occidentaux, bien que n’étant pas belligérants, ont expulsé les organes de presse russes de leur territoire. Par la suite, la dame de Sotchi a été interdite d’entrer et de séjour en France pour simple délit d’opinion. Récemment, un activiste (Kémi Séba) s’est vu retirer la nationalité française, également pour délit d’opinion. ».

Les occidentaux doivent comprendre que leurs prétendus démocratie et droits de l’homme ne valent que pour leurs intérêts égoïstes de néo-colonisateurs. Ils sont pour la plupart d’entre eux les fossoyeurs de ces principes nobles par les intrigues, crimes qu’ils instrumentalisent en Afrique et dans le monde pour dominer et piller.

Oscar Félix Diakité

Laborpresse.net       Jeudi 9 Mai 2024


 

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