Le palais présidentiel du Ghana, situé à Accra, la capitale. © Flickr creative commons CC-BY-NC 2.0 S Martin

Ghana : Alerte de l’OMS  en juillet 2022 sur des cas de virus Marburg, fièvre hémorragique similaire à Ebola

 Commentaire

A peine le spectre du virus Ebola dissipé qu’une autre pathologique de fièvre hémorragique survient en Afrique de l’Ouest.Il s’agit du virus Marburg dont des cas ont été enregistrés en Afrique de l’Ouest, précisément en Guinée et récemment au Ghana.

L’organisation Mondiale de la Santé (O.M.S), tire la sonnette d’alarme sur l’apparition du virus Marburg en Afrique. Le Ghana est en état d’alerte après la découverte, en début du mois de juillet, de deux cas suspects du virus Marburg, une fièvre hémorragique presque aussi mortelle qu’Ebola. Des échantillons avaient été envoyés à l’institut Pasteur de Dakar pour des examens supplémentaires et les résultats ont été corroborés, selon RFI qui cite  un communiqué des autorités ghanéennes du 17 juillet 2022. Il ressort, que les deux patients ont été admis dans un hôpital du district de la région d’Ashanti (sud). Chacun présentait des symptômes de la fièvre, des courbatures, de la diarrhée et du sang dans les selles. Au départ, leur condition n’inquiétait pas les médecins, qui l’avaient attribué à une gastro-entérite aiguë. Mais la sonnette d’alarme a été déclenchée lorsque la première patiente est décédée, suivie 48 heures de près par la seconde. L’OMS a exprimé son inquiétude face à la détection du Marburg qui, comme Ebola, est une fièvre hémorragique hautement contagieuse. Les cas survenus au Ghana constituent la deuxième détection de virus Marburg en Afrique de l’Ouest après la Guinée. Le Guinéen ayant contracté le virus  rapporte RFI, est décédé au mois d’août 2021 et aucun de ceux qui avaient été en contact avec lui n’a été contaminé.

Les causes précises de ces pathologies à fièvre hémorragique, ne sont suffisamment pas bien établies.Si elles continuent de se limiter à l’Afrique, le risque est grand qu’elles soient quantités négligeables et reléguer aux calendes grecques des maladies tropicales négligées.C’est pourquoi, il sied que les chercheurs africains en tandem avec les praticiens de la pharmacopée traditionnelle , s’appliquent à trouver des traitements endogènes à Ebola et autres types de fièvres hémorragiques dont le virus Maburg.

Bérenger Traoré

Laborpresse.net            Jeudi   21 Juillet  2022

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