Les ministres européens des Affaires étrangères réunis à Rome pour discuter de la crise migratoire en Méditerranée. REUTERS/Alessandro Bianchi

Réunion euro-africaine à Rome pour évoquer la crise migratoire en Méditerranée

Les ministres européens des Affaires étrangères étaient réunis le jeudi 6 juillet 2017 à Rome. A leurs côtés: des homologues africains, représentant des pays d’origine et de transit de migrants cherchant à rejoindre l’UE. Objectif: proposer des pistes face à la crise migratoire actuelle en Méditerranée.

C’était une réunion prévue de longue date, à laquelle de hauts responsables des Nations unies et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont participé. Elle a lieu le même jour qu’un autre rendez-vous qui réunit en fin de journée les ministres européens de l’Intérieur à Tallinn, en Estonie, sur le même thème, signe s’il en est de l’importance de ce dossier.

Représentant le continent africain :  la Libye, le Niger, la Tunisie, l’Egypte, le Tchad, l’Ethiopie, le Soudan. Pour l’Union européenne : l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la France, les Pays-Bas, Malte, l’Estonie. Toutes ces diplomaties cherchant à signer une déclaration commune et des pistes solidaires et sécuritaires.

« Notre action doit en premier lieu porter sur la Libye et notre priorité doit être une sortie de crise dans ce pays-clé pour le dossier migratoire. Il est aussi possible d’agir dans le voisinage Sud de la Libye – au Mali, au Niger – en soutenant la coopération régionale et en renforçant les capacités de ces pays en matière de sécurité. Et je pense en particulier à l’initiative prise par les cinq pays du Sahel pour assurer la propre sécurité de leur frontière », expliquait le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, en marge de la visite.

« Sur le volet externe, nous devons pleinement mobiliser les instruments qui sont à notre disposition, que ce soit le Fonds fiduciaire d’urgence et le Plan d’investissement externe. Nous ferons aussi preuve d’une grande fermeté, notamment en rappelant le lien entre les politiques des visas et les politiques de retour », assure le ministre.

« Enfin, nous devons réfléchir à des actions plus déterminées contre les passeurs et contre tous ceux qui les soutiennent et nous avons évoqué ensemble des initiatives possibles », conclut M. Le Drian, pour qui « la France est très préoccupée par la situation en Méditerranée centrale ».

Source:rfi.fr

11 Juillet 2017

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