Commentaire
Le Conseil Supérieur de la Communication(CSC) du Burkina Faso, a entamé une seconde phase de formations spécialisées, au profit de journalistes sur les questions sécuritaires, en lien avec le terrorisme. Il s’agit d’une formation de journalistes de la région du centre(Ouagadougou), qui s’est tenue le vendredi 28 juillet 2017 au siège du siège du CSC.
La formation a été ponctuée par une série d’exposés –débats sur diverses thématiques ainsi qu’il suit :
-communication introductive sur « le traitement de l’information liées aux questions sécuritaires : cas du terrorisme ».Cette communication a été développée par Domontoa Jean Paul Toé, juriste, directeur général de l’Observation des médias et des études au CSC.L a modération a été assurée par Pauline Kantiono, chargée d’études au CSC.
-communication sur « les informations à caractère stratégique » par le capitaine Dakissaga W.Bertrand de la Direction de la communication et des relations publiques des armées.
-communication sur « médias et forces de défense et de sécurité : quelle collaboration pour la consolidation de la paix sociale ».Un exposé fait par le capitaine Yé Guy Hervé, Directeur de la communication et des relations publiques de la gendarmerie nationale. Modérateur : Anatole Tapsoba, Directeur de la documentation et des archives audiovisuelles du CSC.
-communication sur « médias, religion et terrorisme : pratiques et défis » par Dr Oualilaï Kindo, enseignant-chercheur et doyen de la Faculté des sciences de l’éducation(FSE) au Centre universitaire polyvalent du Burkina(CUPB), membre de l’Office national des faits religieux (ONAFAR).
Modératrice : Pauline Kantiono, chargée d’études au CSC.
Cette formation s’inscrit dans le cadre du programme d’urgence sécurité que le CSC avait lancé le 21 avril 2017.Le vice président du CSC a rappelé ce fait dans le discours d’ouverture de la formation.Un programme qui a eu des effets induits dans le traitement de l’information sécuritaire par les médias burkinabè. Ainsi, les médias évitent le plus possible, d’user des vocables qui peuvent servir d’apologie pour des leaders et réseaux terroristes. Car, les terroristes se délectent de propagandes médiatiques pour tenter de se faire valoir. Les journalistes évitent donc de plus en plus, de tomber dans ce piège des terroristes car, aucun acte criminel ne saurait relever d’une quelconque bravoure admirable. Les médias sont aussi vigilants sur les manipulations d’informations et d’images dont sont souvent auteurs, des réseaux terroristes, via des réseaux sociaux, lieux de prédilection de gros mensonges et de délation. Enfin, l’impact positif des formations spéciales du CSC sur le terrorisme ,ont permis à des journalistes, d’éviter de divulguer certaines stratégies et positions militaires. Les journalistes ainsi mieux outillés, arrivent à recadrer des débats sécuritaires de citoyens dans des émissions interactives radiophoniques. Les populations comprennent de mieux en mieux, que la lutte contre le terrorisme concerne tous, civils comme hommes de tenue, chacun devant jouer sa partition par une collaboration dynamique sur le long terme.
Laborpresse.net 29 juillet 2017