Confidentiel
Les grossesses des femmes et filles qui surviennent à travers le monde seraient quasiment près de la moitié involontaire.Une statistique surprenante en dépit des multiples méthodes contraceptives.
Selon un récent rapport du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), publié le mercredi 30 mars 2022, il ressort que près de 121 millions de femmes sont concernées, tous les ans, par une grossesse involontaire. Les récentes crises internationales auraient contribué à aggraver le phénomène. Ainsi, le Covid-19 a grandement compliqué l’approvisionnement de contraceptifs dans plusieurs pays africains, comme la Guinée-Bissau, la Zambie ou le Rwanda. Dans ces seuls pays, ces difficultés logistiques auraient provoqué 1,4 million de grossesses non désirées supplémentaires. La guerre en Ukraine pourrait également jouer un rôle, le sort des femmes enceintes dans la zone étant particulièrement précaire : « Notre rapport montre que ces droits fondamentaux sont sous-estimés en temps de paix et mis à mal en temps de conflits », déclare Natalia Kanem., directrice exécutive de l’UNFPA. Les grossesses non désirées posent, en outre, le problème de l’avortement avec 60 % de cas Cela représente 30 % des grossesses totales dans le monde. Or, dans les pays les plus pauvres ou les plus restrictifs quant à l’avortement, 45 % des interventions sont réalisées dans des conditions sanitaires dangereuses selon le journal le Monde. Des opérations illégales qui représentent 5 à 13 % des morts maternelles annuelles.
Il convient également de noter qu’il n’existe pas de risque zéro dans les méthodes contraceptives.Certaines femmes non plus, ne respectent pas rigoureusement les conditions requises pour une meilleure application de leur contraception.
Laborpresse.net Mercredi 06 Avril 2022