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Burkina Faso : l’Etat accuse plus d’un milliard de FCFA de dette  à des écoles privées en 2020

Brève

Au Burkina Faso, le gouvernement a recours à des établissements scolaires privés (post-primaire et secondaire) pour y affecter des élèves boursiers de l’Etat. Cette option a été prise par le gouvernement,  dans l’optique de parer au déficit de collèges et lycées publics pour absorber annuellement le nombre croissant d’élèves admis aux concours d’entrée en classes de 6è et seconde. En contrepartie, l’Etat s’engage à verser par élève affecté dans les écoles privées, un montant d’au moins 50.000 FCFA au titre des frais de scolarité. Il ressort du constat, que l’Etat n’a pas respecté ses engagements financiers et accuse plus d’un milliard de FCFA aux écoles privées conventionnées pour l’année 2020.Les  responsables des écoles privées ont donné de la voie en janvier 2021, pour fustiger les arriérés  de l’Etat qui perturbent le bon fonctionnement de leurs établissements en termes de masses salariales du personnel etc…L’Etat aurait seulement payé en 2020 une centaine de millions de FCFA aux écoles privées et accuse un reliquat de dette de plus d’un milliard. Les promoteurs d’établissements concernés,  interpellent donc le nouveau gouvernement Dabiré II,  à trouver une solution diligente à cette dette. Il convient aussi,  de signaler que le Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (M.E.N.A/P.L.N),  a fait cas d’irrégularités observées auprès de certains établissements privés. En effet, des élèves affectés dans certaines écoles privées refusent d’y étudier et s’inscrivent ailleurs. Il est donc ressorti,  que quelques établissements privés perçoivent les montants alloués par l’Etat, tout en sachant que les élèves n’y figurent pas. Il s’agit là,  d’une tricherie pour laquelle, le ministère exige,  que les sommes indûment perçues soient restituées. Il appartient donc au gouvernement, de dresser la liste réelle des élèves affectés dans les établissements privés, en s’assurant de leurs présences effectives et de payer normalement les frais conventionnels pour leur scolarité.

La qualité de l’enseignement,  ne doit pas être hypothéquée par ces dysfonctionnements,  auxquels, il est bien possible de remédier sans trop tarder.

Oscar Félix Diakité

Laborpresse.net        Vendredi  15 Janvier 2021

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