Le Burkina Faso et le Niger doivent avoir le courage à l’instar du Mali ,de s’affranchir du joug colonial français dans la lutte contre le terrorisme

ÉDITORIAL

Le Président du Faso , le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a effectué une visite à son homologue nigérien Mohamed Bazoum le 11 septembre 2022.La lutte commune aux frontières des deux pays est au menu des échanges.

  Au Burkina Faso, le régime de la transition sous l’égide du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba continue d’entretenir l’ambiguïté sur la coopération militaire entre le Burkina Faso et la France. Les populations du Burkina Faso ont grandement perdu confiance à la volonté réelle de la France de mener dans le pays et l’espace sahélien , une véritable lutte contre les groupes armés terroristes. L’image caricaturale donnée à la France  dans cette situation est celle d’un pyromane qui joue au pompier. Ce n’est un secret pour personne, la France vise sous couvert de la lutte contre le terrorisme des intérêts liés aux richesses naturelles du Burkina et du sahel, notamment l’or. Sinon ,comment comprendre qu’un diplomate français s’offusque du fait que les soldats russes se font payer par l’or du Mali. Pour parler vulgairement, qu’est ce qui le regarde dans cette affaire ? C’est la preuve que la France convoite aussi l’or du Mali et sa présence militaire constituait un alibi pour en  tirer profit .

Si le régime de la transition veut venir rapidement à bout du terrorisme au Burkina Faso, il doit avoir le courage de s’affranchir du joug néo-impérialiste de la France masqué sous le couvert de sa force militaire Barkhane qui frise plutôt une compagnie d’exploitation minière plutôt qu’une armée de combat des terroristes. Après avoir été chassée comme un lapin du Mali, Barkhane s’est redéployée au Niger. Les autorités nigériennes doivent éviter l’omerta et demander à l’armée française de retourner tranquillement dans son pays et laisser les armées nationales s’équiper à travers des alliances diverses de coopérations militaires avec d’autres pays pour faire face au terrorisme . Le Mali a saisi l’ONU de faits de complicité entre l’armée française et les groupes terroristes. L’ONU joue sa crédibilité pour étayer cette plainte accusatrice et en tirer les conséquences.

Les présidents ivoiriens Alassane Ouattara et nigérien  Mohamed Bazoum doivent sortir de leurs positions de sous-préfets de la France impérialiste pour l’honneur et les intérêts de leurs peuples. Ces deux présidents ne sont pas dans une posture qui leur permet de donner de bons conseils au président Damiba. Au contraire, ils cherchent à le faire rallier leur club de chargés de mission du petit-mauvais président français MACRON qui méprise la dignité des peuples africains en pensées, paroles et actes démontrables, dont sa tentative infructueuse de faire voter une sanction onusienne pour les embargos criminels qu’ils a fait diligenter par la CEDEAO contre le Mali.

Les 3 chefs d’Etat doivent comprendre le sens profond de la souveraineté d’un peuple. S’ils persistent à pactiser avec la France contre la volonté de leurs peuples, ils auront contribué lentement mais surement , à attiser des frondes sociales submersibles contre leurs pouvoirs et MACRON ne pourra pas les sauver.

Laborpresse.net      Dimanche   11 septembre 2022

ANNONCE

Burkina Faso : listes des écoles privées reconnues conformes aux normes réglementaires : préscolaires, primaires, secondaires, universités,écoles professionnelles.

 Au Burkina Faso, face à l’appât du gain facile où certains promoteurs d’écoles privées ont tendance à privilégier l’enrichissement au détriment de la qualité de l’enseignement, le gouvernement, à travers les ministères en charge de l’enseignement, a entrepris à partir de 2017, de contrôler  les établissements scolaires et universitaires privés .Ainsi, en 2018,une centaine d’établissements scolaires qui fonctionnaient dans des conditions contraires aux normes réglementaires requises , ont été sommés de fermer. D’autres, ont été invités à régulariser leur situation. Sur la base des répertoires officiels établis d’écoles privées légalement reconnues, la présente brochure dresse les listes de ces écoles sur l’ensemble du territoire burkinabè, à travers les 13 régions du pays. Il convient, que les parents d’élèves consultent les listes d’écoles privées reconnues, avant d’y procéder à l’inscription des enfants, afin de faire les bons choix susceptibles de conduire à des résultats scolaires satisfaisants.En 2020,ce sont 134 établissements non conformes qui sont exposés à la fermeture.En 2021,la liste des établissements à fermer s’est accrue(223).

Cette vérification  des établissements privés reconnus peut se faire gratuitement dans les services du ministère de l’éducation.

N.B;Le livret est une initiative privée des éditions Laborpresse et non celle du ministère de l’éducation nationale. Compte tenu du fait qu’il est difficile de lire aisément les listes des établissements privés reconnus sur internet à travers des fichiers PDF, les éditions Laborpresse ont ainsi voulu faciliter la tâche aux gens, en éditant une brochure sur les listes d’écoles privées reconnues(préscolaires, primaires, secondaires, supérieures, écoles professionnelles ).Le prix de vente du livret à 5.000 FCFA est fonction des charges complexes d’édition de ce document. Ce n’est pas le ministère ou le gouvernement qui produit et vend ces livrets.

Le livre sur les  écoles privées reconnues au Burkina Faso est en vente à Ouagadougou dans les boutiques des stations TOTAL et les alimentations suivantes :

1)TOTAL Pont Kadiogo,

2)TOTAL Zone du Bois,

3)TOTAL Charles De Gaulle,

4)  TOTAL   Musée (vers Pédiatrie)

5) TOTAL Mogho Naba

6) Alimentation Watinoma à Pissy