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ÉDITORIAL
La multiplication d’actes terroristes de destructions de ponts par des explosifs au Burkina Faso en 2022, nécessite des mesures urgentes de protection à prendre par le gouvernement de transition.
Le nouveau mode opératoire des groupes armés terroristes , qui consiste au dynamitage de ponts dans certaines régions du Burkina Faso, crée un problème économique crucial au budget de l’Etat et aux activités commerciales de nombreux citoyens, qui éprouvent des difficultés d’acheminement des marchandises et de transport des personnes.Il sied, que le gouvernement de transition, sous l’impulsion diligente du président du Faso, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba,initie des mesures armées de sécurisation des principaux ponts et barrages du Burkina Faso, pour parer à l’avalanche de ce drame terroriste.Des zones dans la région du centre-nord , du Sahel qui, entre autres localités , pâtissent de ces dynamitages, constituent des signaux d’avertissement pour la neccécité de mieux protéger ces infrastructures routières de franchissement réalisées à coups de centaines de millions de FCFA.
Des campements militaires avec des tentes ou abris en containers aménagés, devraient être érigés à proximité de tous les principaux ponts du Burkina Faso.Les unités militaires devront disposer d’armements adéquats pour repousser toute tentative terroriste de dynamitage de ces ponts.Le prix à payer pour cette sécurisation en vaut la peine au risque de laisser s’installer un désastre socio-économique par les destructions des ponts.
Laborpresse.net Lundi 18 Juillet 2022
